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Une merveilleuse histoire du temps

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Une merveilleuse histoire du temps
Description de l'image Une merveilleuse histoire du temps Logo.png.
Titre québécois La Théorie de l'Univers
Titre original The Theory of Everything
Réalisation James Marsh
Scénario Anthony McCarten
Musique Jóhann Jóhannsson
Acteurs principaux
Sociétés de production Working Title Films
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Biographique
Durée 123 minutes
Sortie 2014

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Une merveilleuse histoire du temps (The Theory of Everything en version originale ; La Théorie de l'Univers au Québec) est un film biographique britannique réalisé par James Marsh, sorti en 2014. Il narre la vie du physicien et cosmologiste Stephen Hawking, en particulier sa jeunesse[1].

Le scénariste Anthony McCarten a adapté pour ce film les mémoires écrits en 2008 par Jane Wilde, la première femme de Hawking, intitulées Travelling to Infinity: My Life with Stephen[2].

Le titre en français fait référence à l'ouvrage phare de vulgarisation écrit par Hawking en 1988, Une brève histoire du temps. Le titre en anglais, The Theory of Everything, est un clin d'œil à ce que les physiciens appellent la théorie du tout qui unifierait hypothétiquement l'ensemble des règles de la physique moderne, notamment les théories sur la gravitation (l'infiniment grand) avec celles de la physique quantique (l'infiniment petit).

Présenté au festival international du film de Toronto 2014, le film a reçu de nombreuses distinctions, récompensant notamment les interprétations des deux acteurs principaux, Eddie Redmayne et Felicity Jones. Le film est par ailleurs nommé à cinq Oscars lors de la 87e cérémonie, dont celui du meilleur film.

Stephen Hawking en 2006.

Le film narre la première partie de la vie du physicien théoricien Stephen Hawking, sa rencontre avec sa première épouse, Jane, ses premières découvertes, son doctorat et ses succès en physique cosmologiste, et son diagnostic de sclérose latérale amyotrophique, une maladie neurodégénérative touchant les neurones moteurs mais épargnant les fonctions cognitives.

Résumé détaillé

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En 1963, Stephen Hawking (Eddie Redmayne) étudie l'astrophysique à l'université de Cambridge et fait la rencontre d'une étudiante en lettres, Jane Wilde (Felicity Jones). Alors qu'il excelle en mathématiques et en physique, il n'a pas encore défini le sujet de sa thèse, ce qui préoccupe ses amis et professeurs. C'est en assistant à une conférence du mathématicien Roger Penrose sur les trous noirs qu'il comprend que ces derniers pourraient jouer un rôle dans la naissance de l'Univers, et décide d'entreprendre sa thèse sur le temps.

Alors qu'il continue ses recherches, Stephen voit apparaître des troubles musculaires de plus en plus nombreux, jusqu'à ce qu'il chute violemment sur la tête. Il apprend qu'il est atteint d'une sclérose latérale amyotrophique, il ne lui reste plus qu'environ deux ans à vivre. Le diagnostic est terrible, Stephen tombe en dépression mais Jane lui confesse son amour. La jeune femme est décidée à combattre la maladie avec lui. Le couple se marie et a un enfant, Robert.

L'état de Stephen se dégrade mais son mariage le pousse à poursuivre sa thèse. Lors de la soutenance, sa théorie d'un trou noir à l'origine de l'univers est jugée brillante. Cependant, il réalise rapidement qu'il ne pourra plus marcher et doit utiliser un fauteuil roulant. Le couple a un second enfant, Lucy. Stephen développe une nouvelle théorie sur la visibilité des trous noirs, qui deviendra l'une de ses plus grandes réalisations et fera de lui un physicien renommé, l'évaporation des trous noirs. Cependant, la situation devient de plus en plus insupportable pour Jane, qui ne parvient pas à concilier ses enfants, la santé de Stephen et sa propre thèse. Sur les conseils de sa mère, elle rejoint la chorale de l'église et y rencontre Jonathan Jones (Charlie Cox). Jane l'emploie pour enseigner le piano à son fils. Jonathan propose son aide au couple et s'attache rapidement à la famille.

Jane est enceinte d'un troisième enfant, Timothy, mais les parents de Stephen voient d'un mauvais œil la situation. Ils soupçonnent Jonathan d'être le père de cet enfant. Celui-ci surprend la conversation entre Jane et la mère de Stephen. Jane rejoint alors Jonathan et ils s'avouent les sentiments qu'ils ressentent l'un pour l'autre. Jonathan décide de s'éloigner de la famille mais Stephen lui demande son aide. Alors que Jane et Jonathan emmènent les enfants faire du camping, Stephen est invité à un opéra à Bordeaux, où il contracte une pneumonie. Jane le rejoint à l'hôpital et accepte une trachéotomie, opération nécessaire mais qui le laissera incapable de parler.

Remis de son opération, Stephen apprend à s'exprimer avec un tableau et rencontre Elaine Mason (Maxine Peake), sa nouvelle infirmière de qui il tombera amoureux. Il reçoit rapidement un dispositif lui permettant d'écrire sur un ordinateur avec un commutateur dans sa main, tandis qu'un synthétiseur vocal parle pour lui, lisant ce qu'il vient de taper. Il décide alors d'écrire un livre, Une brève histoire du temps, ouvrage qui connaîtra un grand succès.

Stephen annonce à Jane qu'il a été invité aux États-Unis pour une conférence et qu'il partira avec Elaine. Le couple se sépare et Jane rejoint Jonathan. À cette conférence, Stephen prononce un remarquable discours sur l'activité humaine, la vie et l'espoir, alors qu'il se souvient à quel point sa maladie l'a affecté, en voyant un stylo tombé au sol qu'il ne peut ramasser.

Fait commandeur de l'ordre de l'Empire britannique, il invite Jane à rencontrer la reine. Dans les jardins du Palais de Buckingham, Stephen, Jane et leurs trois enfants sont réunis. Un retour en arrière dans le temps montre tous les événements vécus par le couple depuis leur première rencontre en 1963.

Fiche technique

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  • Titre original : The Theory of Everything
  • Titre français : Une merveilleuse histoire du temps
  • Titre québécois : La Théorie de l'univers
  • Réalisateur : James Marsh
  • Assistants réalisateurs :1) Deborah Saban / 2) Olivia Lloyd
  • Scénario : Anthony McCarten, d'après Une Merveille Histoire du temps : Ma vie avec Stephen Hawking (Travelling to Infinity: My Life with Stephen) de Jane Wilde Hawking
  • Décors : John Paul Kelly (production designer), David Hindle (art director)
  • Costumes : Steven Noble
  • Montage : Jinx Godfrey, assisté de Mark Keady
  • Musique : Jóhann Jóhannsson
  • Directeur de la photographie : Benoît Delhomme
  • Son : Colin Nicolson
  • Producteurs : Tim Bevan, Lisa Bruce, Eric Fellner et Anthony McCarten
  • Sociétés de production : Working Title Films, en association avec Dentsu/Fuji Television Network
  • Sociétés de distribution : Universal Pictures International (UPI) en Grande-Bretagne et en France, Focus Features aux États-Unis
  • Budget : 15 000 000 de dollars[3]
  • Pays d’origine : Royaume-Uni
  • Langue originale : anglais
  • Durée : 123 minutes
  • Format : Couleurs - 2,39:1
  • Genre : Biographique
  • Dates de sortie :
Drapeau du Canada Canada : (Festival international du film de Toronto 2014)
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni :
Drapeau de la France France :

Distribution

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Sources: Version française (VF) sur RS Doublage[4], sur Symphonia Films[5] et selon le carton de doublage ; Version québécoise (VQ) sur Doublage Québec[6]

Développement

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La genèse du film s'étend sur une dizaine d'années. Anthony McCarten, scénariste et producteur, voue un intérêt particulier au travail du professeur Hawking, notamment à l'écriture de son ouvrage phare Une brève histoire du temps de 1988[7]. En 2004, après la lecture des mémoires Travelling to Infinity: My Life with Stephen écrites par Jane Wilde Hawking sur son mariage avec Stephen, il envisage une adaptation du livre et en entreprend l'écriture. En 2009, il rencontre la productrice Lisa Bruce qui adhère au projet[8]. Ce n'est que trois ans plus tard que McCarten et Bruce obtiennent l'accord de Jane et Stephen Hawking[9].

Le tournage du film commença en au Royaume-Uni, notamment à Cambridge, et dura neuf semaines.

La scène du bal de fin d'année, se déroulant en 1963, est tournée entre le 23 et le au St John's College (New Court). Stephen Hawking se rendit sur le tournage et échangea quelques mots avec les deux acteurs Eddie Redmayne et Felicity Jones. Il s'agit de la dernière scène tournée en plein air, suivie le jour suivant d'une scène dans un amphithéâtre, le reste du tournage étant réalisé en studios. Le feu d'artifice visible dans cette scène a été conçu par Titanium Fireworks, société qui avait été choisie pour les Jeux olympiques d'été de 2012 à Londres[10].

Bande originale

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The Theory of Everything (Original Motion Picture Soundtrack)

Bande originale de Jóhann Jóhannsson
Sortie
Durée 48:58
Genre Classique
Label Back Lot Records
Critique

Le compositeur islandais Jóhann Jóhannsson a réalisé la bande originale du film, collaborant pour la première fois avec James Marsh. Le réalisateur l'avait rencontré quelques années auparavant et avait apprécié son travail. Cependant, la production était quelque peu réticente du fait du manque d'expérience de Jóhannsson dans ce domaine[12]. Néanmoins, il avait déjà été choisi pour composer la musique du thriller acclamé par la critique Prisoners, par exemple[13]. James Marsh dira du travail du compositeur « Il l'a fait d'une belle manière, avec un mélange original d'instruments. (...) Pour moi, ça a rafraîchi tout le film, c'est une musique superbe et appropriée pour notre film. »[12].

La bande originale a été enregistrée en partie aux studios Abbey Road à Londres. L'album est paru le , édité par Back Lot Records[14]. Celle-ci est nommée entre autres à l'Oscar de la meilleure musique de film et remporte le Golden Globe en 2015.

Plusieurs morceaux, non inclus dans la bande originale, sont utilisés pour différentes scènes. Notamment, le morceau Arrival of the Birds du groupe The Cinematic Orchestra est joué lors de la scène finale qui est un retour en arrière dans le temps jusqu'au moment où Stephen rencontre Jane pour la première fois[15].

Dans le monde entier, les recettes du film s'élèvent à environ 122 000 000 US$, dont 36 000 000 US$ aux États-Unis et au Canada et 32 000 000 US$ au Royaume-Uni[3],[16].

En France, le long-métrage rencontre un échec avec 212 423 entrées. Et se classant en septième position du box-office français la semaine de sa sortie avec 98 000 entrées[17],[18].

Accueil critique

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Le site Rotten Tomatoes indique un score de 80 % d'avis favorables parmi les critiques et une note moyenne de 7,3/10, en accord avec un score de 84 % parmi le public[19]. Les critiques s'accordent à dire que le film s'appuie sur le travail de James Marsh à la réalisation et la force des deux personnages principaux[20]. Le long-métrage se voit attribuer un score moyen de 72/100 (« globalement favorable ») par le site Metacritic, basé sur 47 critiques, ainsi qu'une note de 7,7/10 parmi les utilisateurs[21].

Parmi les critiques positives, Franck Nochi du Monde salue la performance d'Eddie Redmayne dans le rôle de Stephen Hawking : « Ce qu'accomplit Eddie Redmayne est prodigieux. »[22]. De même, Yann Tobin de Positif, évoque « l'ébouriffante interprétation d'Eddie Redmayne » ainsi qu' « une mise en scène dotée d'un certain panache »[23].

En revanche, Clément Ghys de Libération déplore à la fois le jeu d'acteur de Redmayne, affirmant que « l'esprit d’imitation permanente est, sinon lassant, franchement pénible », et une mise en scène trop lisse, évoquant une « fade rom-com » et un « film pétri de bons sentiments et d’un manque fâcheux de réflexions sur la science »[24]. En effet, d'autres critiques regrettent le fait que le film se focalise majoritairement sur la vie sentimentale d'Hawking, traitant trop peu de la nature de ses recherches et de sa carrière en tant que physicien. Dennis Overbye du New York Times écrit ainsi : « Le film ne mérite aucun prix pour sa confusion superficielle du travail scientifique du docteur Hawking, laissant les spectateurs dans l'ignorance quant aux raisons exactes pour lesquelles il est si célèbre. Au lieu de montrer comment il a bouleversé les notions traditionnelles de l'espace et du temps, [le film] se plie aux sensibilités religieuses sur ce que son travail dit ou ne dit pas sur l'existence de Dieu, ce qui est en réalité très peu. »[25].

Distinctions

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Eddie Redmayne (à g.) incarne Stephen Hawking
et Felicity Jones (à d.) prete ses traits à Jane Wilde Hawking.

Récompenses

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Nominations et sélections

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Notes et références

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  1. (en) Christopher Rosen, « 'The Theory Of Everything' Trailer Is A Heartbreaking Inspiration », The Huffington Post, (consulté le )
  2. Traduction possible : « Voyager vers l'infini : ma vie avec Stephen ».
  3. a et b (en) « The Theory of Everything », Box Office Mojo (consulté le )
  4. « Fiche du doublage français du film » (consulté le 10 février 2014)
  5. « Fiche du doublage français du film » sur Symphonia Films, la société de doublage, consulté le 28 février 2015
  6. « Fiche du doublage québécois du film » (consulté le 10 février 2014)
  7. (en) Emmanuel Levy, « Theory of Everything: Making Movie about Stephen Hawking », (consulté le )
  8. (en) Anna Lisa Raya, « 'The Theory of Everything' Producers On Recreating The Hawkings' Love Story », Deadline, (consulté le )
  9. (en) « Toronto: THR Honors 'Theory of Everything' Stars and Director With Breakthrough in Film Awards », Holywood Reporter, (consulté le )
  10. (en) « Cambridge Theory of Everything », (consulté le )
  11. (en) « The Theory of Everything (Original Motion Picture Soundtrack) » (fiche album), sur AllMusic
  12. a et b (en) Tim Gray, « Directors & Their Troops: James Marsh on the 'Theory of Everything' Team », Variety, (consulté le )
  13. (en) « Jóhann Jóhannsson to Score James Marsh's' 'Theory of Everything' », Film Music Reporter, (consulté le )
  14. (en) « The Theory of Everything: Music from the film by James Marsh », Jóhann Jóhannsson, (consulté le )
  15. (en) « The Theory of Everything Soundtrack List », Soundtrackmania.com (consulté le )
  16. (en) « The Theory of Everything (2014) », The Numbers (consulté le )
  17. « The Theory of Everything (2014) », jpbox-office.com (consulté le )
  18. « Box office - semaine 4 - 2015 », Premiere.fr (consulté le )
  19. (en) « The Theory of Everything », Rotten Tomatoes (consulté le )
  20. « Part biopic, part love story, The Theory of Everything rises on James Marsh's polished direction and the strength of its two leads. » Rotten Tomatoes
  21. (en) « The Theory of Everything », Metacritic (consulté le )
  22. Frank Nouchi, « « Une merveilleuse histoire du temps » : la probabilité du bonheur face à la maladie », Le Monde, (consulté le )
  23. Yann Tobin, « Critique Une merveilleuse histoire du temps », Positif,‎
  24. Clément Ghys, « L'empire des Sciences », Libération, (consulté le )
  25. (en) Dennis Overbye, « The Movie Life Story of Stephen Hawking Is Not Very Scientific », The New York Times, (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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