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Wikipédia:Articles de qualité/Nouveau

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Mercredi 17 juillet

Face avant d'un MP 55.
Face avant d'un MP 55.

Le MP 55 (Métro sur Pneumatiques conception 1955) est un ancien matériel roulant du métro de Paris qui a circulé de 1956 à 1999 sur la ligne 11. Il représente la première série de rames sur pneumatiques mise en service par la Régie autonome des transports parisiens (RATP).

Le matériel est commandé en 1954 à la suite d'essais concluants réalisés avec la motrice prototype MP 51. Les rames de quatre caisses sont livrées entre 1956 et 1957 sur la ligne 11 du métro, alors première ligne au monde à être équipée pour le roulement sur pneumatiques. Cette nouvelle expérience est un succès et ouvre alors la voie à la conversion d'autres lignes. Le MP 55 servira de référence pour la conception du MP 59, qui constitue son successeur direct.

Le matériel bénéficie ensuite d'une modernisation à mi-vie en 1977. Les rames commencent à être radiées à partir de 1982. Le MP 55 est finalement totalement réformé en 1999, la ligne 11 étant alors équipée de MP 59 rénovés.


Lundi 15 juillet

Bronze au cheval et à la rouelle frappé par les Léxoviens daté du Ier siècle av. J.-C.
Bronze au cheval et à la rouelle frappé par les Léxoviens daté du Ier siècle av. J.-C.

Les Lexoviensceltique latinisé Lexovii ou Lixovii – sont un peuple gaulois armoricain établi le long de l'actuelle côte normande, au sud de l'embouchure de la Seine. L'ancien diocèse de Lisieux correspond à la majeure partie de leur territoire.

Les Lexoviens participent dès la deuxième année à la guerre des Gaules de jusqu'en , soit de la guerre des Vénètes au siège d'Alésia. Les Lexoviens rejoignent alors l'alliance anti-romaine, à la demande de leurs alliés les Vénètes. Jules César envoie une légion commandée par le légat Quintus Titurius Sabinus contre eux et les soumet. Une fois toute la Gaule conquise, leur capitale passe de l'oppidum du Castellier sur une colline à Noviomagus Lexoviorum localisée en plaine. Sous l'Empire romain, ce peuple fait peu parler de lui jusqu'au IIIe siècle. À cette époque, la civitas connait une réforme territoriale et administrative en passant de la Gaule lyonnaise à la Seconde Lyonnaise.

Les deux principales villes des Lexoviens sont Breviodurum et Noviomagus Lexoviorum qui est leur capitale. Le territoire lexovien est considéré comme un carrefour économique et maritime important. Des monnaies de bronze découvertes illustrent la richesse de ce peuple.


Dimanche 14 juillet

Rotha Lintorn-Orman en 1916.
Rotha Lintorn-Orman en 1916.

Rotha Beryl Lintorn Lintorn-Orman, née le (Londres, Royaume-Uni) et morte le (Las Palmas, Espagne), est une femme politique britannique, héroïne de guerre pendant la Première Guerre mondiale et fondatrice du premier parti fasciste britannique : les British Fascists.

Issue d'une famille de militaires, Rotha Lintorn-Orman rejoint à 14 ans le guidisme en tant que cheffe de troupes. Lors de la Première Guerre mondiale, elle se porte volontaire comme ambulancière, et est décorée en tant qu'héroïne de guerre en 1917 en Italie pour ses actes de bravoure.

Les expériences du front la traumatisent gravement et lui font craindre pour l'Empire britannique une insurrection communiste. Elle décide ainsi de créer le les British Fascists pour protéger l'Empire de la « menace rouge ».

Le parti gagne très rapidement en popularité, mais les tensions internes dues à la personnalité chaotique de Lintorn-Orman, à l'absence de politiques réellement fascistes et à l'apparition d'un autre parti britannique fasciste, la British Union of Fascists, lui font perdre une importante quantité de membres.

Minée par la chute en popularité de son parti et refusant une fusion avec la British Union of Fascists, Rotha Lintorn-Orman sombre dans l'alcool et probablement dans les drogues, sa santé se dégrade, et elle meurt en 1935 d'une maladie liée à l'alcoolisme.


Vendredi 12 juillet

Émile Berchmans (photographie de la Revue illustrée du 15 avril 1899).
Émile Berchmans (photographie de la Revue illustrée du 15 avril 1899).

Émile Berchmans, né le à Liège et mort le à Bruxelles, est un peintre, dessinateur, illustrateur et graveur belge. Il est surtout l'un des principaux affichistes belges au tournant du XXe siècle.

Fils du peintre Émile-Édouard Berchmans, le jeune Émile montre rapidement une prédisposition pour les arts plastiques. Il étudie à l'Académie royale des beaux-arts de Liège de 1882 à 1888, et, en parallèle, il aide son père dans la réalisation de divers projets de plafonds et de panneaux décoratifs. C'est alors le début d'une longue et fructueuse carrière artistique, qui se développe principalement en région liégeoise et se poursuit jusqu'en 1934. Sa carrière artistique, Émile Berchmans la mène de front avec celle de professeur (1904-1934) puis directeur (1931-1934) à l'Académie royale des beaux-arts de Liège. Il se retire à Bruxelles à partir de 1934.

Artiste pluridisciplinaire, il se distingue dans l'utilisation de nombreuses techniques artistiques : dessin, pastel, peinture à l'huile, aquarelle, gouache et lithographie, et de multiples formes d'art : l'Art nouveau et le japonisme, qui sont surtout présents dans les affiches et les thèmes mythologiques, le réalisme, l'intimisme et l'impressionnisme, que l'on retrouve particulièrement dans sa peinture de chevalet, et le symbolisme qui imprègne l'ensemble de sa création artistique. Il réalise plus de 380 œuvres, dont la peinture murale qui orne depuis 1903 le plafond de l'Opéra royal de Wallonie, l'affiche réalisée en 1896 pour l'Association pour l'encouragement des beaux-arts de la ville de Liège, reproduite dans Les Maîtres de l'affiche, ou encore la lithographie Renouveau, publiée en 1897 dans L'Estampe moderne.