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Yves Gibeau

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Yves Gibeau
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
RoucyVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Yves Auguste GibeauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Conflit
Distinction
Tombe de l'écrivain Yves Gibeau dans l'ancien cimetière de Craonne (Aisne).

Yves Gibeau, né le à Bouzy (Marne) et mort le à Roucy (Aisne), est un écrivain français.

Tombe d'Yves Gibeau avec son portrait au pied de la croix

Né de père inconnu[1], fils d'un soldat de la Première Guerre mondiale au repos, Yves Gibeau a été adopté par l'adjudant-chef Gibeau[2]. Il passe son enfance à Reims, puis une partie de sa jeunesse sous l'uniforme de 1929 à 1939. D'abord enfant de troupe aux Andelys (1929-1934), puis à Tulle (1934-1939), il est mobilisé en 1939 et, en 1940, il est prisonnier de guerre. Il est rapatrié d'Allemagne en et gagne ensuite sa vie à l'aide d’emplois temporaires.

Il exerce quelque temps le métier de chansonnier (il est alors très proche de Boris Vian), devient à la Libération journaliste à Combat, puis rédacteur en chef du journal Constellation où il publie régulièrement des mots croisés sous le pseudonyme d'A. Sylvestre (nom du héros principal du Grand Monôme). Il conserve de son expérience sous les drapeaux des convictions résolument pacifistes et une haine tenace de la chose militaire. Dans son ouvrage le plus connu, Allons z'enfants, paru en 1952, largement autobiographique, il revient sur son passé d'enfant de troupe en décrivant un milieu caractérisé par la bêtise et la brutalité.

Il réside à partir de 1981 dans un ancien presbytère à Roucy.

Fervent amateur de bicyclette et verbicruciste, il tient pendant plusieurs années et jusqu'à sa mort la rubrique mots croisés du magazine L'Express.

Le prix Yves Gibeau, décerné par un jury composé de collégiens et lycéens volontaires, récompense une œuvre littéraire choisie parmi cinq ouvrages d'auteurs contemporains parus en édition de poche.

Mort le à Roucy[2], Yves Gibeau est enterré selon sa volonté dans le cimetière du Vieux Craonne, sur le Chemin des Dames[3], village totalement détruit pendant la Première Guerre mondiale et qui a inspiré la Chanson de Craonne. Il est inhumé à côté de la tombe supposée d'un soldat allemand de la Première Guerre mondiale.

Notes et références

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  1. Mairie de Bouzy, Acte de naissance no 1, sur Archives de Paris, (consulté le ), vue 29.
  2. a et b « La mort de l'écrivain Yves Gibeau Le veilleur du Chemin des Dames » Accès limité, sur Le Monde, (consulté le )
  3. Bertrand Beyern, Guide des tombes d'hommes célèbres, Le Cherche midi, , 385 p. (ISBN 978-2-7491-2169-7, lire en ligne Accès limité), p. 13.

Bibliographie

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  • Raymond Queneau, Anthologie des jeunes auteurs, JAR, 1957, p. 141 et suiv.
  • Patrick Macquaire, Yves Gibeau, Cultures et Sociétés, no 38, Téraèdre, Paris 2016.

Liens externes

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