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Page:Nadar - Charles Baudelaire intime, 1911.djvu/146

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de tout contact, de la moindre approche, proclame énergiquement, comme d’explosion, par l’ensemble enjuponné et du plus accueillant abord qui vivait — avouons — à côté de nous, avec nous, modèles d’artistes, ou sans autre état, sans profession, autres titres : les Lyonnaises Mariette (Champfleury) et Anna Roux, tant belle ! et les deux autres sœurs Delphine, Georgette et la grande Pauline, et Sapho Montrevert ou Manstrevert Sapho qui protestent, qu’on croit encore entendre, en chœur :

« Baudelaire ? Ah ! non, par exemple ! Celui-là, jamais !!! »

A notre conviction de plus en plus tenace, objections, contradictions n’ont pu très naturellement manquer. Du premier intéressé tout d’abord dont, prosateur ou poète, plus d’une ligne s’accuse lascive, parfois même répugnante. C’est le verbe qui supplée le geste, le rêve qui se venge de la réalité. Le