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Ils poussent le nouveau délégué syndical à toujours aller de l'avant, […]. Il ne suffit pas de déclencher une grève pour avoir raison, une grève sauvage, à l'ancienne parce qu'on veut virer un chef d'atelier, c'est le nouveau motif. Maintenant, ils se disent ouvriers.— (Bernard Urlacher, Créer une union locale de CFDT: Militer & étudier, Clichy : chez l'auteur, 2014, p. 241)
Dans les mois qui suivent le mouvement de mai-juin 1968, de nouvelles grèves surviennent en 1969, notamment les grèves bouchons dans l'industrie automobile, qui génèrent un discours sur les «grèves sauvages» de la part d'observateurs plus ou moins sagaces. Eugène Descamps, secrétaire de la CFDT, restreint les grèves sauvages à celles qui se soldent par des séquestrations de patrons ou de cadres supérieurs, tandis que Geneviève Bibes, Jacques Capdevielle et René Mouriaux les définissent moins par la violence qui peut s'y manifester, que par leur caractère a-voire anti-syndical.— (Xavier Vigna, L’insubordination ouvrière dans les années 68: Essai d’histoire politique des usines, Presses universitaires de Rennes, 2007, p. 132)