Votre navigateur n'est plus à jour et il se peut que notre site ne s'affiche pas correctement sur celui-ci.

Pour une meilleure expérience web, nous vous invitons à mettre à jour votre navigateur.

Achat local : cinq gestes pour aider les commerçants d’ici

Par Mathieu Ste-Marie
Iryna Inshyna/Shutterstock.com

Plusieurs commerces de proximité en arrachent ces derniers temps alors que d’autres se sont résignés à mettre la clé sous la porte. Voici cinq gestes à poser pour encourager vos commerces locaux.

Agatha Boutique, Juliette & Chocolat, le Centre du Rasoir, les boutiques Bizou : les fermetures se sont multipliées dans les derniers mois. Et ces commerces sont loin d’être les seuls à être tombés.

En effet, le nombre de dossiers de faillites d’entreprises au Québec a fait un bond de 20 % entre juillet 2022 et juillet 2023, selon les données du Bureau du surintendant des faillites du Canada (BSF).

Les raisons de ces fermetures sont variées : fin des soutiens financiers liés à la COVID-19, hausse des coûts de matières premières, taxes municipales trop élevées, compétition féroce, changements d’habitudes des consommateurs et diminution de leur pouvoir d’achat.

Certains évoquent aussi l’essouflement de l’engouement pour l’achat local. D’ailleurs, un sondage ORAMA, commandé par le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) l’an dernier, révélait que 38 % des consommateurs n’étaient pas prêts à payer un sou de plus pour un produit de chez nous alors qu’un pourcentage similaire ferait l’effort, si le coût supplémentaire n’excédait pas 5 %.

La situation ne s’annonce pas mieux dans les prochaines années. Selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), la proportion des PME ne pensant pas survivre à long terme (plus de 5 ans) est passée de 23 % en 2021 à 33 % en 2023.

En tant que consommateur, vous avez le pouvoir de renverser cette tendance.

Achetez local, en boutique et en ligne

Le meilleur moyen de soutenir un commerce de proximité est d’y aller fréquemment. De plus, lorsque vous effectuez des commandes en ligne, pensez aux produits locaux. Plusieurs commerces offrent leurs produits sur le web ainsi que le service de livraison. Chaque dollar investi est important pour les commerçants qui, pour la plupart, tentent de survivre.

Parlez-en autour de vous !

Vous aimez un commerce ? Parlez-en à vos proches et à vos amis ! Le bouche-à-oreille demeure un puissant outil marketing utile pour les commerçants.

Selon une étude de Nielsen, un groupe spécialisé dans les mesures de l’audience, des données et des analyses, 92 % des consommateurs déclarent faire confiance au bouche-à-oreille, ou aux recommandations de leurs amis et de leur famille, avant toute autre forme de publicité. De plus, elle est la publicité la plus rentable pour une entreprise puisqu’elle ne coûte rien.

À lire aussi : Enquête supermarchés : où est le panier le moins cher ?

Écrivez un avis en ligne

« Les écrits restent et les paroles s’envolent », comme le dit l’adage. Les avis des clients en ligne aident le commerce à bâtir sa crédibilité et à créer un lien de confiance avec les consommateurs. Désormais, plusieurs d’entre eux font des recherches en ligne avant d’effectuer un achat. Selon Invesp, une agence spécialisée dans l’optimisation des taux de conversion, 90 % des consommateurs lisent des commentaires en ligne avant de visiter une entreprise.

Suivez-les sur les réseaux sociaux

Une autre façon d’encourager les entreprises locales sans sortir un sou de sa poche ? Suivez-les sur les réseaux sociaux et partagez leurs contenus ! Ce simple geste leur permettra de les rendre plus visibles, d’accroître la portée de leurs messages et de rehausser leur notoriété.

Investissez dans les entreprises d’ici

Finalement, vous pouvez investir dans des fonds négociés en bourse (FNB) d’entreprises d’ici ou acheter des Obligations boursières du Québec, offertes par Épargne-Placements Québec. Par exemple, le fonds QXM, calqué sur l’indice Morningstar Québec de la Banque Nationale, suit 52 sociétés québécoises.

Cet investissement permet de soutenir les entreprises du Québec et de favoriser leur croissance économique.

Est-ce vraiment québécois ?

Vous vous rendez dans un commerce local et vous voulez savoir si le produit est vraiment fait au Québec. Depuis l’an dernier, les produits conçus et fabriqués au Québec sont facilement identifiables grâce à un logo d’une fleur de lys.

Il existe trois niveaux de certifications : « Produit du Québec », « Fabriqué au Québec » et « Conçu au Québec ».

Le niveau « Conçu au Québec » vise un produit dont la main-d’œuvre est entièrement localisée au Québec.

Le niveau « Fabriqué au Québec » est pour un produit dont la majeure partie de la transformation a été effectuée ici.

Finalement, le niveau « Produit du Québec » concerne un produit dont au moins 85 % des coûts liés à l’achat d’intrants, y compris les matières premières, à leur transformation et à leur assemblage sont réalisés au Québec.

Par ailleurs, si vous voulez connaître la provenance des produits, vous pouvez également visiter les sites web Signé Local et Etsy qui regroupent plusieurs artisans locaux.

À lire aussi : Tout savoir sur le retour, l’échange ou le remboursement d’un produit

  Ajouter un commentaire

L'envoi de commentaires est un privilège réservé à nos abonnés.

  • Par Gilles Bilodeau
    06 février 2024

    Selon vous :Le niveau « Conçu au Québec » vise un produit dont la main-d’œuvre est entièrement localisée au Québec.
    Selon moi : conçu au Québec signifie imaginé, dessiné, planifié au Québec, mais fabriqué ailleurs qu'au Québec. On voit ceci souvent pour des produits venant d'ailleurs (ex : la Chine...).