Pourquoi boit-on du rosé en été ?
À l'heure où il n'est pas rare de voir les températures s'envoler, beaucoup se tournent vers le rosé pour tenter de se désaltérer avec goût. Et les explications de ce choix sont nombreuses.
Passer la publicitéIls sont devenus indissociables. Rosé rime avec été et ce depuis bien des années maintenant, avec une consommation mondiale qui a atteint des sommets – bien que celle-ci semble avoir atteint un plafond de verre. En bouteilles ou en cubis, les ventes de rosés n'ont de cesse d'augmenter à la venue des beaux jours et de ses longues journées. Là où le rouge et le blanc sont bien moins identifiés à une saisonnalité, la troisième couleur a une connotation estivale, et ça n'est pas sans explications.
Un vin plus accessible
La raison la plus évidente peut-être se tient – comme souvent – sur l'aspect économique. Même si les rosés s'invitent désormais volontiers autour de belles tables, et que sa qualité en constante hausse a permis l'arrivée d'une gamme de prix plus élevée, mettre plus de 15, voire 10 euros dans un rosé n'est toutefois pas monnaie courante. La manière dont il est consommé justifie ce critère de choix. Souvent de manière conviviale, parfois en cubis, au bord de la mer et parfois même avec des glaçons, le rosé revêt toujours cet aspect populaire, et ce n'est pas lui faire offense que de le dire. Son prix est, pour sûr, l'une des raisons de son succès et de son avance sur les autres couleurs à la venue des beaux jours.
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Un taux d'alcool plus faible
En été, on boit plus léger. Si les taux d'alcool peuvent être similaires entre vin rouge, blanc ou rosé, la tendance tend à croire que le rosé est généralement le moins lourd en alcool des trois avec certaines cuvées pouvant descendre en dessous des 10 degrés d'alcool. Le réchauffement climatique nous donne des vins de plus en plus alcooleux, et le rosé n'échappe évidemment pas à la règle, mais reste derrière les deux autres couleurs.
Une grande polyvalence
Le vin rosé est polyvalent, ce qui constitue un avantage non négligeable au moment du choix du vin, surtout en vacances. Il fait souvent l'unanimité auprès des convives et se consomme tant en début de soirée à l'apéritif, qu'une fois le soleil couché. Tant avec des brochettes et des ventrèches, qu'avec une salade César. Sans oublier les déjeuners du midi qui se prolongent l'après-midi au bord d'une piscine ou sur la plage, toujours un verre à la main.
Le marketing
Le rosé est instagramable, et ça les marques l'ont bien compris. À la vue de l'été et aux premières réouvertures de terrasses, les marques mettent en scène leurs bouteilles. Ils n'hésitent d'ailleurs pas à jouer des formes et des étiquettes pour attirer le regard et faire flancher les plus curieux. De Gérard Bertrand à Minuty en passant par Miraval et Château La Coste, tous sons des as en communication, et les ventes s'en ressentent forcément.
La Provence
Bien qu'on produise de très bons rosés à Bordeaux ou dans la Loire notamment, l'identité rosée, c'est avant tout la Provence. Et la Provence est indissociable des vacances, ou en tout cas d'un certain art de vivre pour beaucoup d'entre nous. S'il n'est pas interdit de boire du rosé en plein mois de janvier, en remettant une buche dans le feu de cheminée, force est de constater que l'été lui va bien. Et si les grands producteurs essaient tant bien que mal de faire de cette couleur un intemporel annuel, c'est à la belle saison qu'elle ressort le mieux.
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