La vie est un enseignement mutuel pour ceux qui savent vivre.
Il est bien rare qu'on se corrige en voyant les défauts des autres. On se croit sans défauts ou, pour mieux dire, on se reconnaît ceux qu'on ne possède pas et l'on nie ceux qu'on a.
Que pourrais-je répondre à cette âme pieuse, voyant tomber des pleurs de sa paupière creuse ?
L'absence d'idées chez l'homme est sa mort et combien d'hommes sont dépourvus d'idées, totalement sans aucune idée, ils n'existent pas.
L'amour fait songer, vivre et croire.
Ce voeu de retour à la paix, l'humanité le doit à des centaines de milliers de personnes qui, sans aucune faute de leur part, pour le seul fait de leur nationalité ou de leur origine ethnique, ont été vouées à la mort ou à une progressive extinction.
La mort s'apprend comme le reste, avec patience, avec peine. Il faut le vouloir.
Sans doute la mort est-elle l'expérience humaine essentielle et faudrait-il s'y préparer à chaque minute de sa vie ?
Mes parents l'ont écrit dans leur autobiographie : ils n'ont jamais désiré avoir un enfant. Ma mère, je l'ai surtout fait chier dans sa carrière. Avec mon père, j'ai eu des rapports agréables, mais plutôt copain-copain. Ils pensaient surtout à leur métier.
Qui leur apprendra qu'on ne doit pas attendre d'être mort pour appeler le médecin ?