Citations Les poètes

Nous ne pouvons pas prétendre que l'on ne nous a jamais dit. Nous avons tous entendu les proverbes, les philosophes, avons entendu nos grands-parents nous avertir du temps gaspillé. Avons entendu les poètes damnés nous répéter de saisir le jour. [...] ► Lire la suite

Les poètes sont les voix de ceux qui n'ont pas de voix.

Personne, pas même les poètes, ne sait tout ce qu'un coeur peut contenir.

La pauvreté fait les voleurs comme l'amour les poètes.

Les poètes sont les ingénieurs de l'âme.

On n'apprend pas à dominer le monde à travers la biologie ou les mathématiques, mais en lisant les poètes, les romanciers, les dramaturges, les essayistes.

Dans ce monde entièrement chrétien, les poètes sont des juifs.

Le mythe de l'âge d'or qu'ont inventé les poètes de l'Antiquité célébrait le temps de l'innocence, de l'abondance et du bonheur : le paradis perdu.

Longtemps, longtemps, longtemps Après que les poètes ont disparu Leurs chansons courent encore dans les rues.

Les poètes nous transportent dans un monde plus vaste ou plus beau, plus ardent ou plus doux que celui qui nous est donné, différent par là même, et en pratique presque inhabitable.

Les poètes sont des oiseaux : tout bruit les fait chanter.

C'est la LUCIDITE, la fautive, elle met les poètes en lambeaux, elle qui vous apprend un jour que le père Noël n'existe pas. Elle qui vous bouffe l'enfance.

Ce ne sont pas les poètes ni les romanciers qui ont inventé l'écriture : ce sont les comptables.

Ah ! Il y a tant de choses entre le ciel et la terre que les poètes sont seuls à avoir rêvées.

L'on peut prévoir le jour où, le phonographe et le cinéma étant devenus les seules formes d'impression en usage, les poètes auront une liberté inconnue jusqu'à présent.

Le talent est comme un robinet. Quand il est ouvert, on peut écrire. L'inspiration est une farce que les poètes ont inventée pour se donner de l'importance.

Les poètes nous aident à aimer : ils ne servent qu'à cela. Et c'est un assez bel emploi de leur vanité délicieuse.

Nous cependant, nous voulons être les poètes de notre vie, et cela avant tout dans les plus petites choses quotidiennes.

Les femmes sans charme sont comme les poètes qu'on ne lit pas.

Les femmes ont brûlé comme des phares dans toutes les oeuvres de tous les poètes depuis le début des temps.

Les peintres et les poètes ont toujours eu le droit de tout oser.

Les poètes travaillent la nuit
quand le temps ne les presse plus,
quand se tait la rumeur de la foule
et que cesse le lynchage des heures.

Les poètes, c'est connu, écrivent leurs mots sur leurs maux.

L'amour est une maladie et un fardeau, quoi que puissent dire les poètes.

Les poètes parlent une seule langue, même s'ils ne se comprennent pas entre eux.

Les poètes anciens chantaient les senteurs de la terre et les grillons. Maintenant nous contournons les champs, et fuyons la zone chimique des fermes.

Les poètes célibataires sont une peste publique ; ils troublent, sans le savoir et le vouloir, tous les coeurs féminins sans emploi.

Mais les poètes, dans leur silence,
font bien plus de bruit
qu'une coupole dorée d'étoiles.

Cet amour enfantin est un amour blessé et les poètes sont ceux qui ne s'en accommodent pas. C'est de cette blessure qu'ils naissent.

Y'a pas de pays pour les vauriens, Les poètes et les balladins.

La poésie est une langue à part que les poètes peuvent parler sans crainte d'être entendus, puisque les peuples ont coutume de prendre pour cette langue une certaine manière d'employer la leur.

Les poètes comptent leurs pieds avec leurs doigts.

Lisez donc les poètes, Leurs poèmes constituent un univers en suspens.

Les poètes le sont par l'âme et non par le savoir. L'érudition n'engendre que peu de poètes.

Les poètes doivent être la grande étude du philosophe qui veut connaître l'homme.

Il faut traduire, commenter, publier, imprimer, réimprimer, clicher, stéréotyper, distribuer, crier, expliquer, réciter, répandre, donner à tous, donner à bon marché, donner au prix de revient, donner pour rien, tous les poëtes, tous les philosophes [...]

Les poètes célèbrent avant tout l'amour et ils ont raison, car rien n'a plus que l'amour le besoin d'être transformé en ce qu'il n'est pas.

Les polissons sont "amoureux", mais les poètes sont "idolâtres".

Les poètes et les écrivains ne doivent pas être subventionnés, encore moins par une Académie elle-même subventionnée, ils doivent être livrés à eux-mêmes

Les poètes tentent de greffer aux hommes d'autres yeux et de transformer ainsi le réel. Aussi sont-ils des éléments dangereux pour l'Etat, puisqu'ils veulent transformer. Or l'Etat et ses dévoués serviteurs n'aspirent, eux, qu'à durer.

Les poètes travaillent dans le noir
comme des rapaces nocturnes ou des rossignols
au chant si doux,
et ils craignent d'offenser Dieu.

Où les histoires s'arrêtent, ne sachant plus rien, les poètes apparaissent et devinent.

Les poètes n'ont pas la pudeur de ce qu'ils vivent : ils l'exploitent.

Les femmes aiment les poètes et les poètes aiment les femmes au moins jusqu'au lendemain.

Les poètes sont des Christs et ils versent leur sang pour nous.

Ce sont les seuls interprètes des vrais Dieux que les poètes.

Les poètes peuvent être définis comme des êtres qui savent dire mieux que personne où ils ont mal.

Les poètes manquent de pudeur à l'égard de leurs aventures : ils les exploitent.

Les poètes emportent plus de poèmes dans la bière qu'ils n'en laissent en bibliothèque.

Les grands esprits et les poètes aiment dans leurs écrits beaucoup mieux et beaucoup plus fort que dans la vie. Ils sont comme les États puissants qui acquittent leurs petites dettes avec de la monnaie, et qui règlent les grandes avec du papier.