Je pense en moi-même que les français naissent, travaillent et meurent à droite, mais qu'ils sont instruits et informés à gauche, ce qui explique leurs tendances schizophrènes.
Les hommes ont d'étranges pudeurs, quand il s'agit de leurs affaires de coeur. Ils ne disent rien et s'étonnent ensuite de n'être pas compris.
Il est si rare qu'il n'y ait pas une partie apparente d'un désir ! Ce que vivent les coeurs des amants, leurs palpitations, leurs émois et leurs dévoiements, la chair en est aussi bavarde que retournée.
Prêtres : couchent avec leurs bonnes, et en ont des enfants qu'ils appellent leurs neveux.
Vues d'une façon réaliste, l'éducation et la culture des filles sont plus nécessaires que celles des garçons, car ces filles deviendront des mères et marqueront de leur empreinte la vie de leurs enfants.
Les savants et les philosophes sont des romanciers sublimes qui canalisent leurs passions dans une autre direction.
J'ai le naturel un peu fouineur, j'aime assez écouter les gens, leurs lubies, leurs aventures, le pourquoi de leur comment...
Si nous connaissions les autres comme nous-mêmes, leurs actions les plus condamnables nous paraîtraient mériter l'indulgence.
Si les petits des oiseaux tétaient, avec leur bec pointu, ils feraient très mal aux seins de leurs mamans. C'est pourquoi ils ne tètent pas. Dieu fait bien ce qu'Il fait.
Ceux qui recherchent les lois de la Nature comme support pour leurs nouvelles oeuvres collaborent avec le créateur.
Chaque nouveau changement oblige toutes les entreprises d'un secteur à adapter leurs stratégies à ce changement.
Les hommes sont tellement stupides et soucieux de leurs besoins actuels qu'ils se laisseront toujours tromper.
Nous sommes là pour montrer aux gens que tous leurs rêves peuvent exister, pas pour leur dicter une façon de penser ou de ressentir.
Si tous les parents choisissaient les noms de leurs enfants avec soin, le monde en serait changé. Un nom, c'est la moitié de la personnalité.
Aucun effort ne peut aboutir si la divinité en a décidé autrement mais l'inverse n'est pas vrai : aucune victoire ne peut être obtenue, quand les dieux lui sont favorables. Si l'homme ne va pas, le tout premier, au-devant de leurs désirs.
Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes.
Les amants ne voient les défauts de leurs maîtresses que lorsque leur enchantement est fini.
Bien des hommes pourraient voir, s'ils enlevaient leurs lunettes.
Les hommes teintent le monde aux couleurs de leurs passions successives.
Je connais gens de toutes sortes Ils n'égalent pas leurs destins.
Je pense qu'on peut parfaitement aider des gens à faire aboutir leurs luttes en leur disant honnêtement qu'on n'est pas des leurs, qu'on ne vit pas leur vie.
Sa simple absence est bien plus que leurs simples présences.
En vieillissant, les hommes ne deviennent pas plus sages. Ils perdent leurs cheveux, c'est tout.
Les femmes d'aujourd'hui ne nous pardonnent plus nos fautes : elles ne nous pardonnent même pas les leurs.
Présenter aux femmes des motifs pour excuser leurs fautes, c'est le plus sûr moyen de leur en faire commettre.
Les choses et les phénomènes se transforment, passent à leurs opposés, reviennent changés, mais ce qui fait que les choses sont les choses n'est pas une chose et reste fixe.
Ce qui est nécessaire sont des gens de bonne volonté, quelles que soient leurs opinions politiques, pour, tous ensemble, d'assurer la survie, notre survie.
Un baiser : façon de rapprocher deux personnes à tel point qu'il leur devient impossible de voir leurs défauts.
Le grand problème de la production capitaliste n'est plus de trouver des producteurs et de décupler leurs forces mais de découvrir des consommateurs, d'exciter leurs appétits et de leurs créer des besoins factices.
Pour leurs parents, les enfants sont de belles fleurs d'hiver ; ils leur font oublier le chagrin, ils sont les guides, les béquilles, les soutiens de leur père ; par eux la vieillesse refleurit.
Les princes ne songent à rendre leurs sujets heureux que lorsqu'ils n'ont plus rien à faire.
Ainsi de leurs flatteurs, les rois sont les victimes.
Que les fidèles éloignent de leurs coeurs la pensée de dire que le destin est quelque chose. Le Créateur, qui donne aux hommes la vie, s'en réserve à lui seul l'administration.
Le problème, c'est que, à force de faire des villes différentes tous les jours, je finis par oublier leurs noms
Les véritables roses laissent leurs pétales sur les pianos et les tapis. Elles ont des épines, trop de feuilles et l'odeur des jardins d'été. Elles accompagnent les baisers.
La plupart des hommes n'aiment rien ; ils n'existent que dans leurs créations ; l'homme veut brûler ; on ne supporte pas la vie de sang-froid.
Les empires ne périssent pas sous les coups de leurs ennemis mais par leur propre épuisement et par la démission des forces qui les soutiennent. Il en va de même de nos amours et de notre vie.
Les êtres humains disparaissent ; leurs histoires demeurent.
De tous les moyens de faire sa fortune, le plus court et le meilleur est de mettre les gens à voir clairement leurs intérêts à vous faire du bien.
Toutes les idées des arts ont leurs modèles dans la production de la nature : Dieu a créé et l'homme imite.
Je considère les gens faibles, esclaves de leurs sens, comme indignes de ma haine; je me borne à mépriser leur manque de volonté.
Il n'y a pas de mathématiques modernes. Ces deux mots anodins font pourtant régner la terreur dans des millions de foyers où les parents, angoissés, "sèchent" sur des problèmes donnés à leurs fils en quatrième.
Il est des gens trop haut placés par la dignité de leur vie, par la noblesse de leur caractère, par la nature même des fonctions qu'ils exercent, pour que la moindre éclaboussure atteigne seulement jusqu'à leurs semelles.
Les amis se reconnaissent dans leurs blessures.
Tous les paradis ont leurs frontières.
Il y a des choses qui me donnent envie de grimacer, l'injustice en premier lieu. Mais je voudrais vraiment que les gens me croient, mon sourire est sincère. J'ai beaucoup de collègues qui trafiquent les leurs. Le mien vient du coeur.
Les imbéciles ne pensent qu'à partager leurs merveilles avec la multitude, ce qui est le plus sûr moyen de perdre son butin, et surtout de le voir se muer en une chose vulgaire.
La Bible est un livre si diversifié que les enthousiastes et les fourbes peuvent y puiser tous les matériaux nécessaires pour appuyer leurs extravagances ou leurs projets dangereux...
Alors que certains ne pensent qu'à faire fructifier leurs rares idées, d'autres plus généreux, distribuent les leurs par poignées.
Les gens abandonnent leurs manuscrits, comme ils le feraient d'un enfant dans un panier garni de linges, au tour d'un couvent.