Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon grand-père qui me l'a vendue sur son lit de mort.
On entre, on crie, Et c'est la vie ; On bâille, on sort, Et c'est la mort.
Le mystère de l'amour est plus grand que le mystère de la mort.
Tu ne luttes point contre la mort en ensevelissant les cadavres.
En milieu hospitalier, on traite beaucoup mieux les moribonds que les nourrissons. En tant que père, ça énerve, mais en tant que futur mort, ça rassure.
Là où il n'y a rien, même la mort ne peut rien prendre.
Celui qui craint la mort perd la vie
La mort comme tremplin d'une espérance absolue. Un monde où la mort ferait défaut serait un monde où l'espérance n'existerait qu'à l'état larvé.
La liberté est un fardeau qui s'apprivoise, comme la mort.
La mort est une surprise que fait l'inconcevable au concevable.
La vie s'enfuit et jamais ne s'arrête, la mort vient sur ses pas à étapes forcées.
La mort, mystère inexplicable, dont une expérience journalière paraît n'avoir pas encore convaincu les hommes.
On se sépare deux fois, une première fois quand l'amour est mort, une seconde quand un sentiment renaît.
La mort n'est plus comprise comme la conclusion logique de toute vie, mais comme un accident de parcours. Et comme pour tout accident, il vaut mieux cacher son existence aux survivants.
Un départ définitif, c'est un peu comme la mort : l'absent est jugé sur ses actions et ses paroles.
Le théâtre est un géant qui blesse à mort tout ce qu'il frappe.
La vie la plus heureuse finit avant la mort.
La mort est là comme la preuve irréfutable de l'absurdité de la vie.
Ce qui me turlupine, c'est d'être mis en bière sans alcool... Surtout en cas de mort subite !
La dépression, c'est une manière de mort, et la vie, comme la pensée, est mouvement.
Chaque refus de l'amour est une victoire de la mort.
La mort est la maladie des bien portants et des malades. Quand on n'est pas malade, on est encore quelqu'un qui doit mourir.
Lèvres ! Lèvres ! Baiser qui meurt, baiser qui mord. Lèvres, lit de l'amour profond comme la mort !
Enfermé dans la souffrance, isolé dans le plaisir, solitaire dans la mort, l'homme est condamné, par sa condition même, à ne jamais satisfaire un désir de communication auquel il ne saurait renoncer.
Il faut pleurer les hommes à leur naissance, et non pas à leur mort.
Ce qui attend les hommes après la mort, ce n'est ni ce qu'ils espèrent ni ce qu'ils croient.
Etre d'avant-garde, c'est savoir ce qui est mort ; être d'arrière-garde, c'est l'aimer encore.
Mourir fait partie de la vie. Et ceux qui ont peur de la mort sont aussi ceux qui ont peur de vivre.
Nous faisons notre vie de la mort d'autrui.
Quand on épluche des oignons, il faut en même temps penser à quelqu'un qu'on aime bien et qui est mort, sans quoi ce sont des larmes perdues.
Le seul don du destin aux hommes, c'est la mort.
Il n'y a pas d'autre mort que l'absence d'amour.
Quelqu'un qui ne respire plus les imprévus de la vie est déjà mort. Quelqu'un qui n'avance pas chaque jour s'enfonce dans l'oubli collectif.
La mort est la seule liberté que connaisse l'esclave.
Je ne m'accroche pas assez à la vie pour craindre la mort.
La mort... Si on est touché soi-même, on a intérêt à en rire ; et si on n'est pas touché, on n'a pas de raison de ne pas en rire.
La guerre, ce n'est pas l'acceptation du risque. Ce n'est pas l'acceptation du combat. C'est à certaines heures, pour le combattant, l'acceptation pure et simple de la mort.
Celui qui, après sa mort, ne remarque aucune différence ne mérite pas d'être venu au monde.
Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort !
Etrange à quel point la mort d'un autre vous ramène inévitablement à votre propre vie. Tout est si éphémère.
La mort est bien le bout, non pourtant le but de la vie.
Dieu est mort, n'entendons pas par là qu'il n'existe pas, ni même qu'il n'existe plus... Il nous parlait et il se tait...
Le mépris philosophique de la vie n'est pas toujours une garantie du courage en face de la mort.
La mort est un processus qui gagne de proche en proche.
Ce qui peut se passer après la mort ?... Je m'en fous : je serais mort.
Une vie inutile est une mort anticipée.
Pour un mort sept jours de deuil ; pour le sot et pour l'impie tous les jours de leur vie.
Qui attend les souliers d'un mort risque d'aller pieds nus.
La civilisation est fragile comme une fleur : plus elle est belle et plus elle attire les doigts cruels qui couperont sa tige et lui donneront la mort.
Héritage. La mort nous prend un parent, mais elle le paie, et il ne nous faut pas beaucoup d'argent pour qu'elle se fasse pardonner.