Sur la terre, l'immense majorité des hommes vit dans la misère physique ; le reste vit trop souvent dans la misère spirituelle.
Un pilote vit dans un monde de perfection ou ne vit pas.
Le mal n'est pas de vivre mais de savoir qu'on vit. Le mal est de connaître et de vouloir.
Ressens ton enfance autrement qu'un souvenir joliment brûlé, en fait, ressens que le gosse qui vit en toi est plus vivant que jamais.
Tant qu'on vit, on s'instruit et pourtant on meurt bête.
La peine, ça se vit seul.
La terre entière, continuellement imbibée de sang, n'est qu'un autel immense où tout ce qui vit doit être immolé sans fin, sans mesure, sans relâche, jusqu'à la consommation des choses, jusqu'à l'extinction du mal, jusqu'à la mort de la mort.
Le courage est une chose qui s'organise, qui vit et qui meurt, qu'il faut entretenir comme les fusils.
Il est bien à plaindre celui qui ne vit pas sa vie, mais son autobiographie.
On ne vit pas quand on a vingt ans, on se prépare à vivre, on apprend à aimer.
L'arbre vit à l'aide de ses racines et l'homme de la société.
C'est ce que nous sommes tous, des amateurs, on ne vit jamais assez longtemps pour être autre chose.
Le temps de la prime jeunesse, un âge rêveur, exalté, durant lequel on poétise la femme, on divinise sa chair inaccessible, on vit dans une attente farouche du miracle amoureux.
Une pensée écrite est morte. Elle vivait. Elle ne vit plus. Elle était fleur. L'écriture l'a rendue artificielle, c'est-à-dire immuable.
On vit avec beaucoup de mauvaises actions sur la conscience et quelques bonnes intentions dans le coeur.
Le journal est un ogre qui tue ceux grâce auxquels il vit.
L'homme ne vit pas seulement de pain.
L'homme de science ne vise pas un résultat immédiat. Il ne s'attend pas à ce que les idées qu'il avance soient facilement acceptées. Son travail est comme celui d'un cultivateur, pour l'avenir. Son devoir est de jeter les bases pour ceux qui sont à venir et de montrer la voie. Il vit, travail et espère.
Un paradoxe est une opinion qui vit de ses charmes aux dépens de la vérité.
Les parures du superflu sont à l'origine de la destruction de ce qui vit.
Gardez foi en vous-mêmes, et vous garderez foi en la littérature. Comme toute valeur, la littérature ne vit que de foi.
On ne perd d'autre existence que celle qu'on vit et on ne vit que celle qu'on perd.
La vie est un exil : chaque homme vit en lui-même comme en pays étranger.
Quand le pillage devient un moyen d'existence pour un groupe d'hommes qui vit au sein de la société, ce groupe finit par créer pour lui-même tout un système juridique qui autorise le pillage et un code morale qui le glorifie.
Le théâtre reste un lieu où on n'expose pas un produit fini mais où le spectateur vit une expérience intime.
Tel qui vit d'espoir meurt à jeun.
En ces moments dramatiques que vit le monde, l'artiste doit pleurer et rire avec son peuple.
L'égoïste vit dans l'horizon le plus étroit mais il le remplit.
Avec une télécommande et une chasse d'eau, l'homme est un animal sédentaire qui vit heureux.
Qui vit d'espérance, meurt en Carême.
Celui qui vit dans l'imaginaire partage plusieurs vies. Une seule lui échappe : la sienne.
Les gens disent que la musique celtique est revenue. Elle n'est jamais partie. Tout ce qu'on vit aujourd'hui vient du mouvement des années 1960 et 70.
La poésie vit d'insomnie perpétuelle.
Je mets mon vit contre ta joue,Le bout frôle ton oreille,Lèche mes bourses lentement,Ta langue est douce comme l'eau.
On ne vit qu'une fois. Peut-être, mais cela permet d'agoniser beaucoup de fois.
Il n'y a pas de preuve que la puce, qui vit sur la souris, craigne le chat.
Le langage qu'un homme parle est un monde dans lequel il vit et agit ; il lui appartient plus profondément, plus essentiellement que la terre et les choses qu'il nomme son pays.
L'amitié est une âme qui vit dans deux corps.
La calomnie vit héréditairement et s'établit pour toujours dans le lieu dont elle a une fois pris possession.
L'amitié vit de silence, l'amour en meurt.
L'homme a beaucoup à savoir, et peu à vivre ; et il ne vit pas s'il ne sait rien.
Chacun vit une fin du monde en vieillissant.
Les relations humaines sont bizarres. J'veux dire, on est avec quelqu'un pendant un certain temps, on mange, on dort, on vit avec cette personne, on l'aime, on lui parle, on sort avec elle, et soudain c'est fini.
A certaines heures de la vie, la persécution de l'adversité est si grande que l'on ne peut plus en ressentir les coups. On vit, ou mieux on se laisse vivre comme si la vie s'était retirée de nous et qu'un souffle de mort continuait de nous animer.
Provoquer, au sens artistique du terme, oblige à ouvrir les yeux, à casser le monde dans lequel on vit pour réfléchir.
La gloire, c'est un dinosaure qui vit chez vous. Il faut le nourrir, sinon il se fâche et peut vous tuer.
Un intellectuel médiatique vit du commerce des idées des autres.
Nous n'aimons de façon sentimentale que les femmes de nos rêves, de nos sommeils, celles qui déposent dans notre coeur une petite fleur bleue qui vit encore une heure, une matinée après notre réveil.
En général, on apprend beaucoup des animaux avec lesquels on vit, même les poissons. Ils sont comme un miroir qui reflète les émotions et les comportements latents que nous n'osons voir.
Tout individu ne développe-t-il pas son identité personnelle et la vision qu'il a de lui-même d'abord en fonction de la situation dans laquelle il vit, et ensuite seulement en fonction de la conscience historique de son entourage ?