Citation de Michel Polac sur Savoir, Humilité et Méthode

Celui qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le devenir lui-même.

La paix n'est qu'une forme, un aspect de la guerre : la guerre n'est qu'une forme, un aspect de la paix : et ce qui lutte aujourd'hui est le commencement de la réconciliation de demain.

Vieillir, c'est une liberté formidable.

On ne saurait conserver longtemps les sentiments qu'on doit avoir pour ses amis et pour ses bienfaiteurs, si on se laisse la liberté de parler souvent de leurs défauts.

La libération véritable de l'homme passe par la libération de la femme.

Un être vivant ne s'adapte jamais à son milieu ou alors, en s'adaptant, il meurt. La lutte pour la vie est la lutte pour la non-adaptation.

La liberté d'expression, c'est s'octroyer la possibilité de dire ce qu'il est interdit de dire. Dire seulement ce qui est permis, n'est pas l'usage d'une liberté mais l'usage d'un droit. Un droit pas essence est limité. La liberté est infinie, ou elle n'est pas.

La liberté n'a pas de prix.

La liberté n'est pas à craindre tant qu'elle n'a pas à craindre pour elle-même.

Pauvres gens ceux qui n'ont pas de patience ! Quelle blessure s'est jamais guérie autrement que par degrés ?

Le changement ne roule pas sur les roues de l'inévitabilité, mais passe par une lutte continue.

Avec de la méthode et de la logique on peut arriver à tout aussi bien qu'à rien.

La liberté des uns s'arrête où commence celle des autres.

Il n'y a pas de sagesse au-dessous de la ceinture.

Le délire c'est la théorie d'un seul, tandis que la théorie est le délire de plusieurs.

A qui a tout donné, il reste encore la liberté d'aimer ou de trahir. C'est là, pour chacun de nous, le dernier retranchement et la dernière issue.

La liberté c'est toute l'existence, Mais les humains ont créé les prisons Les règlements, les lois, les convenances Et les travaux, les bureaux, les maisons.

Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit.

Très tôt j'ai décidé que j'allais mentir à la presse. La meilleure méthode pour parler de ma vie privée c'est le mensonge.

Ne dépendre de personne, d'aucun objet, ni d'un sol ni d'une communauté, ni d'une tradition ni d'un projet, ni d'une activité ni d'une passion, peut sembler d'une parfaite sagesse ou d'une grande force de caractère.

Combien de vies nous faudrait-il,combien d'océans de foi et de montagnes de patience pour que nous accédions un jour à l'état d'êtres humains.

Je pense : les pouvoirs aiment parler de « liberté » pour laver le cerveau de la population.

Toute théorie n'est bonne qu'à condition de s'en servir pour passer outre.

Si l'on considérait une théorie comme parfaite et si l'on cessait de la vérifier par l'expérience scientifique, elle deviendrait une doctrine.

Les quatre conditions du bonheur : La vie au grand air, L'amour d'un autre être, La liberté d'ambition, La création

La liberté d'être commence lorsque l'obligation de ressembler est abolie.

N'avez vous jamais réfléchi à la vraie liberté ? Liberté à l'égard de l'opinion d'autrui ? Et même à l'égard de l'opinion que vous avez sur vous ?

Les politiques qui ont trouvé tant de moyens d'étouffer la liberté où elle est née, n'en ont encore trouvé aucun pour l'empêcher de naître et de faire explosion là où elle ne s'est montrée jamais.

Une justice sans morale devient injustice; de même qu'une morale et une justice qui ne font pas référence à Dieu dégradent l'homme, parce qu'elles le privent de sa mesure la plus exigeante, de ses possibilités les plus hautes, en lui [...] ► Lire la suite

C'est le métier de tout homme de parler de patience à ceux qui se tordent sous le poids de la souffrance ; mais nul n'a la vertu ni le pouvoir d'être si moral, quand il endure lui-même la pareille.