Proverbe Basque sur Étranger et Sac

Regarder, c'est être peintre. Souffrir, c'est être poète. De l'union de la plastique et de l'âme on peut faire naître le plus bel art vivant intégral : le théâtre.

La haine est un sac à dos qui pèse très lourd. Un jour, ils pourront le déposer et prendre un sac à dos plus léger qui s'appelle espérance.

L'identité, c'est comme des sacs de plastique noir dans lesquels on enveloppe les objets précieux, mais où l'on jette aussi les ordures.

- C'est vraiment la fin du monde alors ?

- Oui.

- On devrait s'étendre et se mettre un sac en papier sur la tête, ça aidera un peu ?

- Non pas du tout.

Essentiellement étranger au monde, l'amour ne peut que mentir et se pervertir lorsqu'on l'emploie à des fins politiques.

Il n'est point ardu de coucher quelque chose sur le papier quand déjà on l'a dans la plume.

- Ringo, t'ouvres ton sac en plastique. Trouves-y mon larfeuille.

- C'est lequel ?

- Celui où il y a écrit « Bad mother fucker ».

Le plastique défigure le monde, le plastic fait sauter le reste.

Noircir du papier et rapporter ce que font ou accomplissent les autres. Le métier de journaliste, c'est cela en somme.

Le sac prend toujours parti pour le rapiécetage.

Il m'a donné sa recette pour imprimer les panneaux, cartons ou toiles: colle de peau et blanc d'Espagne, appliqués à la brosse et unis au papier de verre.

Les urnes électorales sont davantage des corbeilles à papier que des lieux de réflexion.

Pour échapper à la souffrance, le plus souvent on se réfugie dans l'avenir. Sur la piste du temps, on imagine une ligne au-delà de laquelle la souffrance présente cessera d'exister.

La banlieue, c'est comme un sac à dos. Ça ne vous quitte pas comme ça.

Si vous vous sentez en sécurité et que vous devez vous sentir spécial, le meilleur endroit où aller est quelque part étranger où les gens vous traitent comme spécial parce que vous êtes différent.

Seul un étranger va s'abreuver dans un étang où est mort un chien.

Ah ! La volupté d'abattre du travail comme on abat des arbres, de s'attaquer à une montagne de papier comme on escalade le Mont Blanc pour donner, peu à peu, au bureau l'aspect du Sahara.

Battre une femme c'est comme battre un sac de farine. Le bon s'en va et le mauvais reste.

Un fait est comme un sac : vide, il ne tient pas debout. Pour qu'il tienne debout, il faut d'abord y faire entrer la raison et les sentiments qui l'ont déterminé.

Si on se mettait à composer les journaux avec de seules véracités, ils tomberaient du coup au format de la feuille de papier à cigarette.

Un sac d'écus, on le voit. Un sac d'idées on ne le voit pas.

On dit souvent bien du mal de la bureaucratie, et moi tout le premier, mais ce jour-là j'ai dû reconnaître son mérite. Si l'on se met à manger le papier, c'est la bureaucratie qui nous fera vivre, car c'est elle la plus grande productrice de papier du monde !

Il vouait à l'exécration ce monde, ce foutu monde qui se croit libre, ce monde où, de toutes les bouches, comme une bulle, sort le mot liberté, ce monde qui s'en goberge, qui s'en pourlèche, qui s'en barbouille jusqu'aux naseaux, [...] ► Lire la suite

- Si jamais je te disais : « je suis un étranger qui voyage depuis l'est à la recherche de celui qui est perdu. »

- Je te répondrais : « moi je suis un étranger qui voyage depuis l'ouest et je suis l'homme que tu cherches. »

Le sac de l'étranger est troué.

Etre pauvre, c'est être étranger dans son propre pays, c'est participer d'une culture radicalement différente de celle qui domine la société normale.

Avec le temps, la passion des grands voyages s'éteint, à moins qu'on n'ait voyagé assez longtemps pour devenir étranger à sa patrie.

Perdre le grain de dedans le sac ou la farine de la poche, la perte est la même.

Chaque homme renferme en soi un monde à part, étranger aux lois et aux destinées générales des siècles.

La botanique c'est l'art de sécher les plantes entre des feuilles de papier et de les injurier en grec et en latin.