Citation d'Isaac Asimov sur Livre, Peine et Interdit

Aujourd'hui le seul fait qu'un Auschwitz ait pu exister devrait interdire à quiconque, de nos jours, de prononcer le mot de Providence.

La perfection méprise le temps et la peine !

Chacun, il est vrai, porte avec lui le livre qu'il mérite.

La philosophie est écrite dans ce grand livre qui s'étend chaque jour devant nos yeux : l'univers. Mais on ne peut le comprendre si nous n'apprenons d'abord son langage et si nous ne comprenons les symboles avec lesquels il est écrit.

On revient de sa jeunesse comme d'un pays étranger. Le poème, le livre est la relation du voyage.

La vie est comme un grand livre : si on oublie les pages qu'on tourne, on arrive à la fin sans rien avoir compris !

Il est absolument interdit d'interdire.

Il n'est pas du tout difficile de séduire une jeune fille, mais d'en trouver une qui vaille la peine d'être séduite.

Un livre meurt quand le lecteur n'a pas à l'inventer à mesure qu'il le lit.

C'est joli, le progrès ? Demain, quand on offrira un livre à un gamin, il le tournera dans tous les sens pour savoir où il faut mettre les piles.

Seules sont perdues d'avance les batailles qu'on ne livre pas.

Trois choses rafraîchissent le coeur et délivrent du chagrin : l'eau, les fleurs, la beauté féminine.

Il n'y a de peine irrémédiable, sauf la mort.

Aimons-nous, mon ange béni, il n'y a que cela dans la vie qui vaille la peine de vivre. Mais cela, c'est tout. Qui a cela touche à Dieu même. Aimer, c'est donner à autrui, par une sorte de pouvoir créateur, [...] ► Lire la suite

La peine de mort est contraire à ce que l'humanité depuis deux mille ans a pensé de plus haut et rêve de plus noble.

On trouverait à peine dans les républiques modernes, et même dans les plans tracés par les philosophes, une institution dont les républiques grecques n'aient offert le modèle ou donné l'exemple.

Le bonheur est une chose tellement fragile, de nos jours. On dirait qu'il y en a à peine assez pour tout le monde.

La justice consiste à mesurer la peine et la faute, et l'extrême justice est une injure.

L'homme affligé par quelque coup de la fortune veut éviter jusqu'au lieu où le chagrin l'a frappé.

Cette insatisfaction et ce sentiment de quelque chose d'inaccompli vous poussent à écrire le livre suivant pour rétablir l'équilibre, sans que vous y parveniez jamais.

Il y est aussi et surtout question de l'impérialisme des médias, du grand décervelage auquel procèdent la publicité, les jeux, les feuilletons, les «informations» télévisées. Car, comme le dit ailleurs Bradbury, « il y a plus d'une façon de brûler [...] ► Lire la suite

Quand ma femme prend un amant, je trouve inadmissible qu'un monsieur qu'elle connaît à peine soit informé avant moi.

Je demande à un livre de créer en moi le besoin de ce qu'il m'apporte.

Vieillir mal - et il est rare qu'on vieillisse bien - c'est sentir monter en soi la haine contre cet étranger qui s'installe et prend peu à peu la place du jeune homme ou de la jeune fille qu'on a à peine eu le temps d'être.

Un livre prêté ne se rend jamais : il est plus facile de retenir le livre que ce qu'il y a dedans.

C'est peine perdue que de jouer de la vina devant un éléphant.

Le visage d'une mère est pour l'enfant son premier livre d'images.

J'ai expliqué à mon médecin que je m'étais cassé la jambe à deux endroits. Il m'a interdit d'y retourner.

L'enfance, c'est un livre dont nous sommes le personnage principal et que la vie nous a dédicacé.

Dans les états modèles, où la peine de mort est abolie, la masse des crimes capitaux suit d'année en année une baisse progressive.