Citation de Carlos Fuentes sur Fin, Foi et Doute

Le mot « camarade », c'est sans doute le mot qui a le plus souffert de la politique.

Les acteurs rateraient très souvent, presque toujours, leurs entrées en scène, s'ils n'avaient pas, étant en coulisse, cette pensée constante : Il me semble qu'il y a bien longtemps qu'on ne m'a vu !

La liberté est le seul but qui vaille le sacrifice de la vie des hommes.

Je m'entête affreusement à adorer la liberté libre.

La liberté et le pouvoir de choisir ne devraient pas être le privilège de la richesse. Ils sont le droit de naissance de chaque Américain.

L'homme a pour conducteur le discernement et pour rênes la pensée parvient à l'autre rive de son voyage.

Le cerveau est ainsi fait qu'il associe la douceur aux courbes et la dureté aux angles.

Tant que l'on apprend,le cerveau reste jeune.

C'est par la peau qu'on fera rentrer la métaphysique dans les esprits.

Entre dieu et la société, il faut choisir. Ce choix me laisse assez indifférent, car je ne vois dans la divinité que la société transfigurée et pensée symboliquement.

Comment peut-on ne pas adorer les cloîtres, ces lieux tranquilles, fermés et frais, inventés, semble-t-il, pour faire naître la pensée pendant qu'on va à pas lents sous les longues arcades mélancoliques ?

Un livre, c'est pendant des semaines, pendant des mois, la pensée qui se recueille et se concentre : c'est ce corps qui fait converger ses muscles et ses nerfs vers un seul point... vers le bout de la plume.

Mais ériger en dogme que toutes les sociétés ne font qu'une; qu'il n'existe qu'une vérité; que chaque expérience est compatible avec toutes les autres; que l'on peut tout savoir et que toute virtualité peut se réaliser est une entreprise qui ne peut sans doute que mal finir.

Nous n'avons pas le droit de croire que la liberté peut être conquise sans lutte.

C'est dans le vide de la pensée que s'inscrit le mal.

La liberté du critique, ce n'est pas de refuser le parti, c'est de l'afficher ou non.

Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d'autrui.

L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour dire la vérité et la vertu.

Qu'est-ce que la poésie ? Une pensée dans une image.

Le premier des droits de l'homme c'est la liberté individuelle, la liberté de la propriété, la liberté de la pensée, la liberté du travail.

Qui te fait du bien te lie. Qui te fait du mal te libère. La liberté surpasse les fers.

Rien ne peut justifier le développement de la pensée raciste.

La véracité n'a jamais figuré au nombre des vertus politiques, et le mensonge a toujours été considéré comme un moyen parfaitement justifié dans les affaires politiques.

Mon rapport au corps n'est sans doute pas le même que le vôtre. Je travaille mon corps comme un danseur peut travailler le sien.

En chaque enfant, on l'ignore trop, naît et se développe le projet intuitif d'être considéré comme une (grande) personne. Aussi attend-il qu'on est à son égard le comportement et le respect que l'on a vis-à-vis d'un adulte. Il a raison.

- Oh t'en fait pas, tu sais, ils sont tous puceau les copains d'Aurélie.

- Ouais ! Ben j'en doute pas. Mais ce qui m'intéresse c'est qu'ils le restent jusqu'à notre départ !

La liberté est une médaille à deux faces, la vôtre est celle d'autrui.

La liberté d'opinion est une farce si l'information sur les faits n'est pas garantie et si ce ne sont pas les faits eux-mêmes qui font l'objet du débat.

- Il s'est rien passé ! C'était très bon enfant.

- S'il te touche pas le premier soir c'est pour mieux te sauter le deuxième ! Quand ils bandent ils peuvent plus penser... Tu comprends, le sang peut pas irriguer le cerveau [...] ► Lire la suite

Il y a une liberté qui devient de la licence quand on dit que le corps appartient aux femmes.