Citation de Philippe Bouvard sur Politique, Répéter et Contredire

La grandeur, pour se faire reconnaître, doit souvent consentir à imiter la grandeur.

Je ne juge pas un régime à la critique accablante de l'opposition, mais à l'éloge naïf du partisan.

Entre personnes sans cesse en présence, la haine et l'amour vont toujours croissant : on trouve à tout moment des raisons pour s'aimer ou se haïr mieux.

Et puis, ne nous lassons pas de le répéter : directeurs, acteurs, auteurs, c'est un monde d'aimables fous.

Il n'y a plus de liberté dès lors que les lois permettent qu'en certaines circonstances l'homme cesse d'être une personne pour devenir une chose.

A l'endroit du public, répéter c'est prouver.

Un parti avantageux n'est pas une garantie de bonheur.

La politique n'est pas une science comme se l'imaginent beaucoup de professeurs, mais un art.

Le divertissement est le meilleur régime contre le poids de l'existence....

La faiblesse est un défaut que nous a donné la nature, que nous ne pouvons détruire, contre lequel nous avons sans cesse à nous défendre, et dont aucun homme de bonne foi, et capable de quelque courage, ne se vantera jamais d'avoir toujours triomphé.

La politique est une lime sourde et qui parvient lentement à sa fin.

Je ne cesse de penser à Toi
Toi qui me fait chavirer mon coeur
Toi qui pourrait me faire vivre le bonheur
Toi qui a des yeux à me faire rêver
Toi qui saurait me faire oublier
Toi sur qui je peux compter
Toi qui sait [...] ► Lire la suite

Deux êtres ont cessé de s'aimer lorsqu'ils ne sont plus capables de transformer en bonnes blagues leurs différends.

Un homme d'État est celui qui pense aux générations futures, et un homme politique est celui qui pense aux prochaines élections.

La combinaison du pouvoir économique et politique dans les mêmes mains est une recette sûre pour la tyrannie.

Reprocher à l'islam, à la doctrine de Mahomet, la décadence, peut-être irrémédiable, où sont tombées les nations qui la pratiquent aujourd'hui, serait une injustice souveraine. La religion d'un peuple n'a pas avec sa puissance politique de relation directe, absolue et [...] ► Lire la suite

Pour l'homme courageux, chance et malchance sont comme sa main droite et sa main gauche. Il tire parti de l'une comme de l'autre.

Il y a un culte de l'ignorance aux États-Unis, et il y en a toujours eu. La tension de l'anti-intellectualisme a été un fil conducteur constant dans notre vie politique et culturelle, nourrie par la fausse idée que la démocratie signifie que « mon ignorance est aussi bonne que votre savoir ».

Je m'étonne de tomber dans l'angoisse et pourtant ! Je ne cesse de jouer : c'est la condition de l'ivresse du coeur. Mais c'est mesurer le fond nauséeux des choses : jouer c'est frôler la limite, aller le plus loin possible et vivre sur un bord d'abîme !

Négocier, c'est tirer le meilleur parti de son adversaire.

D'un homme politique : chacune de ses mains ignore celles que serre l'autre.

Lorsque le peuple régnera dans la poésie, il sera près de régner dans la politique aussi.

Un ministre compromis dans un scandale reparaît sur la scène politique : il est blanchi. Il ne reparaît pas : il est nettoyé.

L'écologie doit urgemment être retirée des griffes des politiciens qui la prenne en otage. Il ne devrait pas y avoir de parti écologiste, seulement des spécialistes de l'écologie dans tous les partis.

On s'attaque à ta vie privée ? C'est que l'on ne trouve rien à redire à tes ouvrages.

L'amour gagne à se doubler d'amitié ; à imiter l'amour, l'amitié peut tout perdre.

Un maître n'est pas celui qui sans cesse enseigne, mais celui qui soudain apprend.

La démocratie est toujours en chantier, et le théâtre est là pour rappeler sans cesse au citoyen qu'il a du pain sur la planche.

Comment quelqu'un peut quitter ce monde en un clin d'oeil et être parti pour toujours. C'est trop énorme pour y penser. C'est trop dur. Et ensuite on est censé continuer, c'est ça ? Dans le genre « faut vivre avec... ». Enfin, on [...] ► Lire la suite

Si vous connaissez la géographie d'un pays, vous pouvez comprendre et prédire sa politique étrangère.