Citation de Victor Hugo sur Dieu, Douleur et Encore

La douleur elle ne disparaît jamais, on apprend juste à vivre avec.

Laissez-vous enflammer : que vaut la peine de vivre, sans le doux plaisir d'aimer ?

Quand la vache perd sa queue, Dieu balaie les mouches.

Il n'appartient qu'à Dieu de soumettre à la mesure la beauté absolue.

Espoir aveugle et vain Qui émane des cieux Pour duper les humains De sa forme de Dieu !

Rarement ce que l'on n'entend pas sans peine vaut-il la peine d'être entendu.

Dans le vrai rapport de la prière, ce n'est pas Dieu qui entend ce qu'on lui demande, mais celui qui prie, qui continue de prier jusqu'à être lui-même, celui qui entend ce que Dieu veut.

Qui Dieu veut punir, il le punit dans sa raison.

L'oraison du juste est la clef du ciel : sa prière y monte, et la pitié de Dieu en descend.

L'Esprit de Dieu se déplace à travers nous et le monde à un rythme qui ne peut jamais être resserré par aucun paradigme religieux.

Allez, je ne vous demande rien, mon Dieu ! Vous êtes là, et c'est assez.

Il y a plus de peine à garder l'argent qu'à l'acquérir.

Il ne faut point vouloir juger. On peut à peine comprendre son prochain. En se penchant sur son semblable tout n'est que reflets ou leurre, vu que chaque homme a sa vérité propre et qu'aucune vérité n'est de ce monde.

Chacun est redevable à Dieu dans la mesure de son appel. Pas davantage. Il nous a créés libres. Il nous veut libres.

Il n'y a que Dieu qui puisse sans danger être tout-puissant.

Un bien acquis sans peine est un trésor en l'air.

Mamy me racontait que déjà petite tu prenais des autres un soin particulier, qu'il s'agisse de ton entourage proche ou de rencontres plus éphémères. Cette peine que tu avais lorsque tu sentais la tristesse autour de toi, nous ne te [...] ► Lire la suite

Personnellement, je suis vraiment contre la peine de mort pour plusieurs raisons.

La pire douleur est celle qui, à aucune minute, ne fait espérer la mort, mais dégoûte sourdement de la vie.

Quiconque craint de se repentir ne tire aucun fruit de ses erreurs.

La fin du monde apparaîtra quand l'idée même de Dieu aura disparu. D'oubli en oubli, l'homme réussira à abolir son passé et à s'abolir lui-même.

L'excès d'orgueil est un péché courant, mais un homme peut aussi bien décevoir la volonté de Dieu par un excès d'humilité.

Seulement, comme les animaux ne sont que des ombres, Dieu ne les a point faits éducables dans le sens complet du mot.

Des copulateurs sans conscience. Ils ne s'obsèdent que sur la baise, le cinoche, le fric, la famille, tout ce qui tourne autour du sexe. Sous leur crâne, on ne trouve que du coton. Ils gobent tout, Dieu comme la patrie, sans jamais se poser la moindre question

Les sciences dans leur ensemble disposent l'esprit à reconnaître que Dieu existe, que l'âme existe, que la foi morale existe, que nous sommes faits pour une destinée surhumaine.

L'ermite croit qu'il a trouvé Dieu parce qu'il a trouvé la solitude.

La tolérance comporte une souffrance à supporter l'expression d'idées, selon nous, néfastes, et une volonté d'assumer cette souffrance.

Il y a un sommet où la douleur vole de ses propres ailes, ainsi il y a une certaine intensité de la pensée où les mots n'ont plus part. Les mots conviennent à une certaine précision de la pensée, comme les larmes à un certain degré de la douleur.

Il est difficile d'être athée, de se passer du petit zeste sacré, car on a toujours un Dieu quelque part.

Écrire quand on n'a pas atteint le degré zéro du dégoût devrait être passible d'une peine de prison.