Citation d'Heinrich Böll sur Formation, Existe et Lire

-Tu t'abîmes les yeux à lire comme ça !
- Mais non, ça va, disait maman.
-Tu t'abîmes la pupille, je te dis.
- Chut ! Je lis !

Je pense qu'il est important de ne pas porter de bisous à la bouche d'un enfant combien même innocent car l'enfant innocent pourra vouloir reproduire ce geste vers un adulte qui s'il est toutefois dérangé ne se gênera pas au crime.

Grâce à l'éducation, une vaste population sait lire mais ne sait pas ce qui vaut la peine d'être lu.

Je suis devenu la version adulte de l'enfant que j'étais.

Vu le taux de criminalité, vu le nombre de viols et de viols avec crime sur les mineurs chaque année, nous devrions interdire toute publication qui puisse correspondre à un mineur sur un profil d'adulte signé par un adulte et devant correspondre à un adulte.

Aimer lire est une passion, un espoir de vivre davantage, autrement, mais davantage que prévu.

L'avantage de la prison sur le collège, c'est qu'en prison on n'est pas obligé de lire les livres écrits par les geôliers.

La télévision a une sorte de monopole de fait sur la formation des cerveaux d'une partie très importante de la population. Or en mettant l'accent sur les faits divers, en remplissant ce temps rare par du vide, du rien ou [...] ► Lire la suite

Un livre vous déplait : qui vous force à le lire ?

Quand le Roi Lear meurt à l'acte 5, tu sais ce que Shakespeare a écrit ? Il a écrit « Il meurt ! ». C'est tout, rien de plus. Sans fanfare, ni métaphore, pas de grande envolée lyrique. L'apothéose du plus grand des chefs-d'oeuvre [...] ► Lire la suite

La liberté n'est pas constituée d'abord de privilèges mais de responsabilités.

Je veux passer ma vie à lire des poèmes en attendant que le grand Poète me cueille.

Retenez bien ceci : Livre = connaissance = pouvoir = énergie = matière = masse. Une bonne bibliothèque n'est donc qu'un trou noir cultivé.

Les médias sont ainsi. Il suffit de dire que vous avez «moins le temps» de lire pour que l'on dise que vous ne lisez pas

Fonctionnaire c'est un peu comme bouquin dans une bibliothèque : plus t'es placé haut moins souvent tu sers.

Le cinéma, ce n'est rien d'autre en fait que de pouvoir lire l'âme de quelqu'un juste en regardant ses yeux.

Alors c'est ça l'âge adulte : un tissu sordide de relations intimes, aussi complexes qu'ignobles.

Que de gens sur la bibliothèque desquels on pourrait écrire : "usage externe", comme sur les fioles de pharmacie !

L'homme adulte ne se caractérise pas comme celui qui a des relations sexuelles mais comme celui qui a des relations sociales : on peut parvenir en culottes courtes jusque dans l'intimité d'une fille, mais il faut des pantalons pour aller dans le monde.

Notre travail consiste à lire des choses qui ne sont pas encore sur la page.

Une aquarelle n'est pas une histoire, c'est la traduction d'une sensation, d'un souvenir, d'un état d'âme.

- Pourquoi lire dans les lignes de la main ? - Parce que dans les lignes des pieds c'est moins facile !

Il est toujours mieux vu de lire "La Vie Catholique" dans le train que "La Vie du Rail" à l'église.

Les fonctionnaires sont comme les livres d'une bibliothèque : les plus haut placés sont ceux qui servent le moins.

Les jeunes, de nos jours, ne sont plus équipés pour un monde qui, pour l'essentiel, est d'une complexité technique bien supérieure à la formation que leur assure l'école. Personne ne reçoit plus les armes nécessaires pour s'en sortir, s'élever et trouver une structure qui permet de s'insérer dans un monde chaque jour plus cataclysmique.

J'ai aussi envie de lire et de rester chez moi en pyjama.

Les hommes de pouvoir n'ont pas le temps de lire ; et les hommes qui ne lisent pas sont impropres au pouvoir.

Passer sa vie dans l'opposition est pour un homme politique ce que serait pour un poète se condamner à lire et à juger les vers des autres.

Qu'est-ce qu'un adulte ? Un enfant gonflé d'âge.

La peur est comme une avancée de l'âge adulte dans ton enfance. Elle a sa place, elle a ses heures, elle a ses lieux.