Citation de Jules Renard sur Littérature, Argent et Aime

Je suis imprégné de la poétique chrétienne.

Un écrivain professionnel débute dans son métier à la maternelle, quand il trace son premier bâton.

En tant que monument littéraire le Coran parle de lui-même, une production unique dans la littérature arabe, qui n'a pas de précurseur ni de successeur dans son propre idiome. Les musulmans de tous âges s'accordent pour proclamer son inimitabilité pas seulement par rapport à son contenu mais aussi par rapport à son style.

Le roman policier est-il un genre dans la littérature ou une façon d'écrire hors littérature ?

Un homme civilisé, c'est celui qui aime mieux recevoir un coup de poing qu'une gifle.

J'ai vu ma propre mort dans des rêves et cela m'a aidé à mieux apprécier la vie. J'ai aussi vu ma propre vie dans les rêves et cela m'a aidé à apprécier davantage la mort.

Il y a un adage qui dit qu'on fait toujours du mal à ceux qu'on aime mais il oublie de dire qu'on aime ceux qui nous font du mal.

Jean d'Ormesson réussit ce qui est le plus difficile et le plus exigeant en littérature : être à la fois simple et profond.

Tout le monde aime un gagnant, mais personne n'aime un gagnant.

Celui qui aime vraiment ne pose pas de conditions à son amour.

Celui qui croit au Seigneur aime la miséricorde.

La monnaie d'échange des pensées, le mot, se dévalue à mesure que le progrès évolue.

Un communiste occidental, c'est un homme qui aime tout de la Russie - sauf l'idée d'aller y vivre.

L'agriculteur est un homme qui tire son argent de la campagne et le dépense à la ville.

Camenbour : style de blagues qu'on aime bien faire entre la poire et le fromage.

Ce qui gâche un peu la littérature contemporaine, c'est le désir de dépayser le lecteur par des choses bizarres, inattendues. L'aventure est partout.

Il ne faut pas donner au public ce qu'il aime mais ce qu'il pourrait aimer.

L'amour est comme le feu, il peut-être admirable, détestable, aimé ou craint.

L'amour aime les champs, et les champs l'ont vu naître.

Une manière commode de faire la connaissance d'une ville est de chercher comment on y travaille, comment on y aime et comment on y meurt.

Saisir les moments de bonheur, aimer et être aimé ! C'est la seule réalité au monde, tout le reste est folie.

La littérature vous jette dans la bataille ; écrire c'est une certaine façon de vouloir se libérer ; si vous avez commencé de gré ou de force voue êtes engagés.

Ce n'est pas pour devenir écrivain qu'on écrit. C'est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour.

En littérature comme au billard, faire la série.

La littérature est un exercice difficile. Chaque livre pose de nouveaux problèmes. A chaque fois, il faut réinventer la langue.

Tout le monde aime la simplicité ; quelques-uns l'admirent, peu de gens l'adoptent, personne ne l'envie.

Il suffit parfois d'aimer un peu moins ce qu'on aime pour éviter de le haïr.

La vie est faite de ces petits bonheurs quotidiens dont on se lasse, dont il faut être privé pour apprécier la valeur...

La littérature est parfaitement inutile : sa seule utilité est qu'elle aide à vivre.

Risque. Piment bien connu de l'amour, qui aime côtoyer le scandale et la mort.