Réplique Revolver sur Guerre, Ennemi et Évite

La victoire n'est rien, mon garçon, la victoire ne laisse pas de trace, c'est un assouvissement passager. La vie, c'est la défaite.

Nous défendre quelque chose, c'est nous en donner envie.

Ami au prendre, ennemi au rendre.

La lutte de l'homme contre le pouvoir, c'est la lutte de la mémoire contre l'oubli.

Une victoire est une victoire. C'est le résultat qui compte.

Ne lutte pas contre le cours des choses, tu ne causeras pas ta propre perte.

Quand on veut défendre les libertés, on est bien obligé de constater que l'on va à contre-courant de l'histoire.

Le rêve - vous ne l'atteignez jamais. L'excitation de la vie réside dans l'espoir, dans la lutte pour quelque chose plutôt que pour l'atteindre.

Celui qui commet des mauvaises actions se fait à lui-même le mal que son ennemi lui souhaiterait.

Le sang procure toujours la même ivresse, le même sentiment de victoire et de plénitude à celui qui le verse.

La victoire revient à celui qui tient le dernier quart d'heure.

La guerre puise en elle-même sa propre énergie et sa propre justification. On se bat parce qu'on s'est battu.

La guerre nourrit la guerre.

La défaite est novatrice, la victoire est conservatrice.

La guerre transforme chaque bonheur en brûlure parce qu'on se dit toujours que ce sera le dernier.

Votre ami avale vos fautes, votre ennemi vous les ressert.

Cheveux au vent, comme le coq matinal, le rassembleur chante sa victoire sur le fainéantisme.

Vous mentez, vous trompez,
On peut gagner une guerre mondiale,
Vous voulez m'en convaincre.

La guerre est une chose si horrible que je m'étonne comment le seul nom n'en donne pas l'horreur.

Décider d'une guerre est une responsabilité très lourde. La prédire propre et rapide relève du cynisme ou de l'utopie.

Quand vous échappez à un piège, vous avez droit déjà à une bonne nouvelle; et après une fois que vous avez échappé à ce piège et bien il va falloir travailler pour transformer l'essai (...): comment on évite à l'Europe de s'embourber dans la crise économique et sociale ?

L'origine des maux profonds dont souffre l'humanité vient de la guerre sourde que se font les femmes maigres et les femmes grasses.

Toute conquête engendre la haine, car le vaincu demeure dans la misère. Celui qui se tient paisible, ayant abandonné toute idée de victoire ou de défaite, se maintient heureux.

La guerre n'admet pas d'excuses.

Je déteste quand le féminisme devient trop normatif, après avoir tant lutté contre les normes.

Il est des hommes qui incarnent le mensonge à un degré tel, qu'ils commenceront à vous débiter un mensonge avec la certitude que vous n'en croirez pas un traître mot.

La guerre c'est comme une actrice qui vieillit : de plus en plus dangereuse et de moins en moins photogénique.

Comme on fait la guerre avec le sang des autres, on fait fortune avec l'argent d'autrui.

Faire une révolution c'est partir en guerre contre l'argent des autres.

Pour moi, la non-violence n'était pas un principe moral mais une stratégie ; il n'y a aucune bonté morale à utiliser une arme inefficace.