Réplique Germinal sur Vivre, Espoir et Plaisir

Le refus des louanges est un désir d'être loué deux fois.

Dans un art de vivre accompli où alternent, selon un ordre éprouvé, effort et repos, sérieux et jeu, travail et plaisir, la promenade a également sa place.

Chaque instant avait son plaisir et son espérance.

Mieux vaut vivre accidentellement que de mourir sans savoir pourquoi !

Vivre la route. Ne jamais quitter la route. Toujours plus loin, toujours en exil. Ne plus vivre l'idée du temps, n'avoir aucune horloge, que des couchers de soleil à l'horizon qui ne cesse de reculer plus on avance.

Le monde pourrait vivre sans tuer ni animal ni végétal.

Les femmes sont toutes des sottes. Elles aiment provoquer le désir des hommes et le redoutent.

En parlant des amoureux :Leur plus grand désir serait de voir le temps se figer, et c'est pourquoi ils n'ont rien de plus pressé que d'agripper leur appareil photo et de photographier leur bonheur. C'est la seule façon fiable de faire durer la passion.

Parfois, vous devez vivre dans un monde violent afin d'obtenir une plus grande justice.

Les gens qui savent un peu vivre ont toujours du temps à perdre, c'est bien le seul qui vaille d'être quelque peu vécu.

La réputation d'un homme libéral, aumônier, généreux, ne vaut pas même à l'instant où il en jouit le mieux, le plus léger plaisir des sens.

Les rats ont peut-être le goût de crème caramel, mais comme j'ai pas l'intention d'en manger, je pourrai jamais le savoir.

Le désir est une conduite d'envoûtement.

L'Etat : la grande fiction à travers laquelle tout la monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde.

Elle portait toujours ses lunettes noires, elle était toujours impeccable, il y avait une sorte de bon goût concerté dans la simplicité de ses vêtements, les bleus, les gris, l'absence d'éclat qui la faisaient, elle, briller tellement.

Vivre déraciné, c'est vivre l'enfer.

La femme n'est victime d'aucune mystérieuse fatalité : il ne faut pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux.

Je suis loin d'être malheureux, mais plutôt satisfait de vivre ma vie sans appartenir à aucune croyance, sans avoir la crainte de l'idée qu'il puisse exister quelque chose la haut.

Il est difficile de vivre sa propre vie, et en même temps, de chanter juste.

On pourrait comparer le plaisir de jouer à l'état amoureux.

Comme l'avenir est incertain, comme les prévisions que l'on peut faire aujourd'hui risquent d'être contredites par la réalité de demain, alors essayons de vivre heureux.

Si l'on devait vivre éternellement, tout deviendrait monotone. C'est l'idée de la mort qui nous talonne. C'est la hantise et le désir de l'homme de laisser une trace indélébile de son éphémère passage sur cette terre qui donnent naissance à l'art.

Un bateau est conçu pour aller sur l'eau, mais l'eau ne doit pas y entrer. De la même façon, nous sommes conçus pour vivre dans le monde mais le monde ne doit pas nous envahir.

Comment peut-on vivre avec un chat empaillé ? C'est le comble du mauvais goût.

Il n'est pas possible de vivre avec ces pestes; il n'est pas non plus possible de vivre sans ces pestes.

Crois-moi, vivre ignoré, c'est vivre heureux, et l'on ne doit pas s'élever au-dessus de sa sphère.

On devrait vivre a posteriori. On décide tout trop tôt.

Désir de femme est un feu qui dévore Désir de nonne est cent fois pire encore.

La vie humaine n'est point une lutte où des rivaux se disputent des prix ; c'est un voyage que des frères font en commun, et où chacun employant ses forces pour le bien de tous, en est récompensé par les [...] ► Lire la suite

La voix de Philippe Noiret. Le timbre d'une plénitude chaleureuse, une fluidité grave de hautbois, comme un accord avec tout de la vie. Mais au fond de ce velours, il y a un éloignement, une mélancolie. Une mélodie qui semble tellement en harmonie avec les choses de la terre qu'elle annonce déjà comme un départ.