Il violente et séquestre son ex-petite amie après avoir été quitté alors qu’il était en voyage à l’étranger

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  • La jeune femme a été violentée chez elle à Septfonds
    La jeune femme a été violentée chez elle à Septfonds DDM illustration
Publié le , mis à jour

l'essentiel Le suspect, un Caussadais de 24 ans a été placé sous contrôle judiciaire avant son procès devant le tribunal correctionnel de Montauban prévu en février 2025.

Soupçonné d’avoir commis des violences conjugales, une violation de domicile suivie d’une séquestration à Septfonds, un Caussadais de 24 ans a été déféré au palais de justice de Montauban à l’issue de sa garde à vue, lundi 26 août 2024.

Les faits de violences qui ont eu lieu le 25 août dans l’appartement d’une jeune femme résidant à Septfonds ont suscité des interrogations tant chez les enquêteurs que chez les magistrats en charge de l’affaire.

D’autant plus que le mis en cause est bien sous tous rapports : il n’a pas d’antécédents judiciaires, diplômé et pratiquant de haut niveau dans un sport de combat.

Ce jour-là, le jeune homme qui revient d’un séjour à l’étranger est visiblement très énervé lorsqu’il se rend chez sa compagne.

Après être passé par-dessus le portail de sa résidence et avoir poussé la victime derrière sa porte pour entrer chez elle, il verrouille les portes, privant ainsi la jeune femme de sa liberté de mouvement.

Le ton monte entre le jeune couple qui aurait entamé leur relation il y a à peine trois semaines. L’homme athlétique lui introduit alors ses doigts dans la bouche jusqu’au fond de sa gorge. Il l’aurait ensuite projetée avec violence sur le canapé. La maintenant dessus, il lui aurait administré une gifle.

Choquée, la victime n’a toutefois aucun jour d’ITT (incapacité totale de travail). Quant à la raison de ce déchaînement de violence, l’auteur présumé des faits n’aurait pas accepté que sa petite amie mette un terme à leur relation alors qu’il se trouvait à l’étranger.

À l’issue de son défèrement, assisté par son avocate Me Amélie Villageon, la magistrate de permanence du parquet lui a notifié son renvoi devant le tribunal correctionnel en février 2025.

En défense, Me Amélie Villageon
En défense, Me Amélie Villageon DDM - MAX LAGARRIGUE

Avant sa libération, il a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d’entrer en contact et de se présenter au domicile de son ex-compagne et l’obligation d’un suivi auprès de l’Avir (association d’aide aux victimes et de réinsertion) de Tarn et Garonne.

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