Toulouse : "L’inquiétude" des salariés d’Evotec, après l’annonce de 64 postes supprimés

  • Le Campus Curie d’Evotec se situe route d’Espagne à Toulouse.
    Le Campus Curie d’Evotec se situe route d’Espagne à Toulouse. DDM - NATHALIE SAINT AFFRE
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l'essentiel Un plan de réduction des effectifs, au sein de la société de biotechnologies Evotec, va impacter son site toulousain. L’heure est donc aux discussions et aux négociations entre direction et salariés.

"Les salariés sont inquiets, en position d’attente, confie Isabelle Massé, déléguée syndicale CFDT chez Evotec. On sait que quelque chose va arriver, mais on ne sait pas quoi." Le champion des biotechnologies et de la recherche médicale allemand a annoncé la suppression de 64 postes sur son site toulousain.

En cause : des difficultés financières. Evotec explique cette décision par "un environnement de marché difficile, caractérisé par le ralentissement des dépenses de R & D dans le secteur des biotechnologies". Le plan de sauvegarde de l’emploi venant d’être lancé, les salariés ne savent pas encore quels postes et secteurs sont précisément concernés par les suppressions.

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Place alors aux négociations. "Le but est d’éviter les départs contraints, d’arriver à replacer les gens qui le veulent au sein du groupe", précise la déléguée. La future usine de fabrication de produits biologiques J.POD, sur le site d’Evotec Toulouse, n’est pas concernée par ces réductions d’effectifs. Elle représente une "opportunité" pour repositionner des salariés.

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Elle sera inaugurée à la mi-septembre et devrait employer 150 personnes d’ici mai 2025. "Tout est cadré, mais il ne faut pas aller trop vite, indique Isabelle Massé. On veut s’assurer que des repositionnements ne soient pas ratés à cause d’embauches engagées trop rapidement pour l’usine J.POD."

De son côté, Evotec assure "construire actuellement le processus social avec les représentants de [ses] employés et les autorités publiques selon les procédures normales" et "travailler pour essayer de minimiser l’impact sur l’emploi, tout en continuant à honorer [ses] engagements envers les clients."

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"On comprend que le marché est ce qu’il est, mais on veut que la direction fasse ce qu’il faut, ajoute Pierre-Joachim Zindy, élu CFDT. Il faut bien s’entendre, sur des objectifs communs : on ne gère pas que des postes, on gère des gens."

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