A 69 : sur la ZAD de Verfeil, les premiers écureuils évacués par les gendarmes

  • L’évacuation des "écureuils", un exercice délicat pour la force publique. L’évacuation des "écureuils", un exercice délicat pour la force publique.
    L’évacuation des "écureuils", un exercice délicat pour la force publique. DDM - Xavier Hurtevent
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l'essentiel La phase 2 de l’évacuation de la Zad du Verger, sur le tracé de la future A 69, est intervenue ce mardi après-midi. Quelques « écureuils » ont été évacués, mais d’autres, plus résistants, ont refusé de monter dans la nacelle qui leur était tendue.

Très visibles et très actifs lundi après-midi, à Verfeil, au nord de Toulouse, sur la « zone à défendre » (Zad) du Verger, coincée entre la route départementale et le tracé de la future A 69, les gendarmes qui s’étaient faits discrets ce mardi 17 septembre jusqu’en début d’après-midi, ont fini par refaire leur apparition. L’intervention était prévisible, puisque la gendarmerie évoquait lundi une « opération menée sous 48 heures ».
Les manœuvres ont débuté peu après 15 heures, pour s’achever avant 19 heures, avec une soixantaine de militaires des différents PSIG (1) de la Haute-Garonne, encadrant l’action des agents d’Atosca. Moins de 4 heures donc pour poursuivre le travail entamé la veille : l’abattage des arbres de la propriété « Le Verger », toujours tenue par les zadistes opposés à la future A 69, puis le début d’évacuation de ces écologistes radicaux, plus militants que violents à proprement parler.
La pelleteuse hydraulique, suivie de la grue-nacelle, ont entamé leur travail, sous les huées des zadistes, devenues cris lorsque les deux premiers « écureuils » ont été évacués du chêne situé à proximité de l’entrée du Verger. Le premier écureuil est descendu de l’arbre de lui-même, tandis que le second a exigé l’intervention des forces de l’ordre.

Fin de l’opération ce mercredi ?

Par la suite, ce fut déblayage, concassage et tentatives pour déloger d’autres écureuils peu décidés à descendre de leurs arbres, cela en dépit de négociations parfois longues. Avec pour règle d’or côté gendarmerie de ne point faire prendre le moindre risque aux écureuils les plus résistants, ou récalcitrants selon de quel côté l’on se place…
« Il reste en réalité 10-12 écureuils dans les arbres fixés sur 6 plots d’arbres », chiffrait à l’issue de la journée le colonel Dallongeville, chef des opérations de la gendarmerie de Haute-Garonne. Des gendarmes qui prévoient nécessairement de revenir terminer, ce mercredi, l’évacuation de la Zad de Verfeil, si possible sans violence jusqu’à son terme. Une quarantaine de zadistes dorment encore cette nuit au Verger, y compris dans la maison délabrée évacuée depuis lundi par sa locataire.
(1) Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie

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Les commentaires (1)
Apalusienne Il y a 1 jour Le 18/09/2024 à 09:52

J'aimerais savoir ou ces charmants petits écureuils font ils leur besoins..