300 équipes de coureurs attendues : l’Ekiden de Cahors monte en puissance

250 équipes en novembre dernier, peut-être 300 ce samedi 28 septembre. L’Ekiden de Cahors, dans le Lot, monte en puissance.

Plus de 16 500 € reversés en 2023

Cette course en relais soutient la lutte contre la chorée de Huntington, une maladie neurodégénérative rare. En 2023, elle a permis de récolter environ 16 500 € pour Huntington France et la maison d’accueil spécialisé de Castelnau-Montratier. Un bénéfice rendu possible par les nombreux partenaires publics et privés : "Ça nous permet d’équilibrer au départ et de reverser les engagements des coureurs", explique Benoît Bosc, président de l’Ekiden de Cahors.

En 2023, l’Ekiden a fait le plein et dû refuser des inscriptions. Cette année, l’organisation a donc décidé de porter la jauge à 300 équipes adultes et soixante d’enfants. Elles sont déjà plus de 200. Parmi elles, une douzaine d’équipes de pompiers, une anglaise avec une athlète de haut niveau, deux du lycée du Montat… Tous réunis par une cause. "Le but, ce n’est pas d’arriver le premier. L’objectif c’est de partager".

La course avancée au 28 septembre

Outre sa taille, l’édition 2024 compte d’autres nouveautés. Plusieurs groupes de musique animeront la course. Habituellement organisée en novembre, celle-ci a été avancée au 28 septembre. La cause ? Les travaux engagés sur la place Chapou, devant la cathédrale. Cette date proche de la rentrée jouera-t-elle sur l’engagement des plus jeunes ? Réponse le 28 septembre. L’an dernier, trente équipes étaient inscrites à l’Ekiden enfants.

Reste que l’ampleur de cette manifestation suppose une organisation à sa mesure. "Sans bénévoles, pas d’Ekiden", résument les organisateurs. 175 bénévoles sont donc mobilisés dont 80 sur le circuit. Et pour eux, la tâche peut être fastidieuse puisqu’il faut rester quatre à cinq heures sur un point du parcours. "Pour moi, il faut des personnes, pas des panneaux, assure Benoit Bosc : le boulevard est fermé donc il faut accompagner les gens coincés là. On veut aussi faciliter la vie des Cadurciens". C’est aussi pour cela que le départ de la course a été reporté à 19 heures.

1 500 à 2000 coureurs

Quant au circuit, "pratique et beau", il est presque inchangé, soucieux de mettre la ville au cœur de la course. Le centre névralgique de la manifestation reste la place Gambetta dont la gestion est compliquée "car c’est là que tout le monde se croise, souligne Henri Bosc, responsable de cette commission, 1 500 à 2000 coureurs avec 300 marcheurs, 180 enfants. Vous voyez la masse que ça fait". Si les enfants partiront eux aussi de la place, leur passage de relais sera transféré sur le boulevard au droit de la rue Blanqui. "Ils étaient un peu trop serrés".