REPLAY. Le nouveau gouvernement de Michel Barnier sera présenté "avant dimanche", annonce Matignon

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Le nouveau gouvernement présenté "avant dimanche"

La France devrait avoir un gouvernement "avant dimanche", a fait savoir jeudi soir Michel Barnier après avoir soumis au président Emmanuel Macron une liste de 38 ministres, dont 16 de plein exercice, parmi lesquels figurent le LR Bruno Retailleau à l'Intérieur et le MoDem Jean-Noël Barrot aux Affaires étrangères, selon des sources concordantes.

Retailleau vers l’Intérieur, Barrot pour le Quai d’Orsay… les propositions que Michel Barnier a soumis à Emmanuel Macron

Les dés sont jetés : ce jeudi soir, Michel Barnier a fait parvenir à l’Élysée sa liste des 38 prétendants et prétendantes pour le nouveau gouvernement . Sur les 38 noms qui ont été cités neuf d’entre eux appartiennent au camp des Républicains.

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Michel Barnier vient de quitter Matignon et se dirige vers l'Elysée

À Matignon, une dernière réunion de consultation

Michel Barnier a entamé une réunion décisive jeudi après-midi à Matignon avec les forces politiques susceptibles de participer à son gouvernement, assurant qu'il s'agissait des "dernières" consultations, malgré des tensions y compris avec Emmanuel Macron. La rencontre entre le Premier ministre et les chefs de partis ou de groupe consultés jusqu'à présent, qui a débuté vers 15H00, vise selon Matignon à la "formation rapide" d'un gouvernement. Hervé Morin, président du parti Les Centristes, a souhaité en arrivant que "tout cela aboutisse". Après lui sont entrés dans la cour de Matignon Marc Fesneau et Maud Gatel (MoDem), Hervé Marseille (UDI) Franck Riester (parti Renaissance), Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau (Les Républicains), Gabriel Attal (groupe Ensemble pour la République) et Edouard Philippe (Horizons).

Jean-Luc Moudenc a dit non à un ministère

Le maire de Toulouse a refusé la proposition de Michel Barnier d’intégrer le gouvernement en cours de constitution.

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Emmanuel Macron annule sa visite dans les Côtes-d'Armor ce vendredi

Brigitte et Emmanuel Macron étaient annoncés ce vendredi dans les Côtes-d’Armor (Bretagne). Un déplacement qui s’inscrivait dans le cadre des Journées européennes du Patrimoine, consacrées cette année aux ouvrages maritimes. Mais l’Elysée a annoncé, ce jeudi, que la visite du couple présidentiel était annulée, officiellement à cause de "contraintes météorologiques".

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Franck Riester, Marc Fesneau, Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau sont arrivés à Matignon

Michel Barnier est arrivé à Matignon

Le groupe Liot s'entretiendra avec Michel Barnier en amont du rendez-vous

Selon des informations du Parisien , le groupe Liot ne pourra pas faire partie des invités cet après-midi, puisque ses députés se trouvent en Corse pour leurs journées parlementaires, mais son prédisent de groupe, Stéphane Lenormand, doit s'entretenir par téléphone avec Michel Barnier avant 15h00.

Wauquiez, Retailleau et Fesneau seront présents au rendez-vous

Selon les informations de BFMTV , le président des députés de droite Laurent Wauquiez, son homologue au Sénat Bruno Retailleau, et l'ancien ministre de l'Agriculture Marc Fesneau (Modem), seront présents au rendez-vous fixé par Michel Barnier à 15h00 ce jeudi à Matignon dans l'optique de former le gouvernement.

"La priorité des priorités, c'est de baisser les dépenses, c'est fondamental", pour le porte-parole de la droite, Vincent Jeanbrun

Vincent Jeanbrun était l'invité d'Apolline de Malherbe ce jeudi matin, sur RMC et BFMTV. Le porte-parole du groupe de la droite républicaine à l'Assemblée y a rappelé la ligne e son mouvement, qui priorise la réduction de la dépense publique pour rétablir l'équilibre dans les comptes. "La priorité des priorités, c'est de baisser les dépenses, c'est fondamental", a-t-il estimé. "Il faut arrêter les bisbilles et se mettre au boulot, pour parler des solutions qu'on propose aux Français", ajoutant selon lui que "Faire leurs poches n'est plus possible". Il a en outre évoqué les factures importantes liées au recours aux cabinets de conseil : "En 2014, on dépensait un ou deux millions pour les cabinets de conseil. Aujourd'hui on a dépensé plus de 400 millions", souligne-t-il.

Olivier Marleix accuse Gérald Darmanin d'avoir répandu une fausse rumeur sur les impôts

L'ancien chef des députés LR à l'Assemblée, Olivier Marleix, était l'invité de Télématin ce jeudi, sur France 2. Il a évoqué la possibilité que Gérald Darmanin a lancé une fausse rumeur sur la hausse d'impôts supposément envisagée par Michel Barnier. "Soyons sérieux, c'est une rumeur qui a été lancée par Monsieur Darmanin pour permettre à Monsieur Darmanin de la commenter", a-t-il commenté, agacé. Il a en outre rappelé que Matignon avait expliqué que cette éventuelle hausse d'impôts relevait "de la rumeur et de la pure spéculation".

Éric Woerth dans le nouveau gouvernement ?

L'ancien ministre du Budget sous Nicolas Sarkozy était l'invité de la matinale de RTL ce jeudi. Il lui a été demandé s'il pourrait faire partie du prochain gouvernement de Michel Barnier. "Il ne m'a rien proposé, donc je n'ai rien répondu", a-t-il expliqué, sans pour autant fermer la porte.

Pour rappel, selon les informations de nos confrères de BFMTV, une liste de ministres potentiels aurait été présenté mardi matin par Michel Barnier au président Emmanuel Macron lors d'une entrevue. Dans cette liste, figuraient les noms du sénateur LR Bruno Retailleau à l'Intérieur, de Laurent Wauquiez à l'Économie, ou encore d'Annie Genevard à l'Agriculture. Didier Migaud était évoqué à la Justice, alors que parmi les anciens ministres macronistes, les noms de Sébastien Lecornu, Catherine Vautrin ou Rachida Dati circulaient.

Marine Le Pen serait prête à censurer un gouvernement avec Xavier Bertrand ou Éric Dupond-Moretti

La cheffe des députés RN à l'Assemblée a laissé entendre dans une interview au Parisien mise en ligne ce mercredi qu'elle serait prête à voter une motion de censure contre un gouvernement qui compterait dans ses rangs des personnalités comme Xavier Bertrand ou Éric Dupond-Moretti.

"À partir du moment où l’on pose comme critère que le Premier ministre traite l’ensemble des forces politiques de manière courtoise et républicaine, ce n’est pas pour avoir quelqu’un comme monsieur Dupond-Moretti, qui fait des bras d'honneur à l'opposition et insulte copieusement l’ensemble de ceux qui ont le malheur d’être en désaccord avec lui. Même chose pour monsieur Bertrand", a-t-elle expliqué.

Marine Le Pen a par ailleurs indiqué que sa formation politique était elle aussi contre une hausse des impôts, s'inscrivant sur ce sujet dans la même ligne politique que Les Républicains ou le clan macroniste.

Carole Delga estime que "la gauche ne peut plus avoir la ligne mélenchoniste"

Pour la présidente PS de la région Occitanie, "la gauche ne peut plus avoir la ligne mélenchoniste", comme elle l'explique dans une interview à lire dans Libération ce mercredi. Selon elle, "la gauche doit être ferme : ferme sur les valeurs, l'investissement, l'éducation, la santé. Ferme aussi sur la sécurité et le travail. Nous devons faire passer le message aux Français que cette gauche travaille pour eux."

Si "l'union de la gauche est souhaitable", évoquant un spectre qui irait de l'ex-insoumise "Clémentine Autain" au macroniste "Pascal Canfin", elle "ne se fera pas tant que Jean-Luc Mélenchon et ses lieutenants seront là", estime Carole Delga, accusant ces derniers d'être "dans une brutalisation du débat public".

"Comme c'est parti, Barnier va finir par lâcher le morceau"

Selon un parlementaire socialiste cité par l'AFP, Michel Barnier pourrait très bien finir par décider de quitter son poste avant même d'avoir réussi à former son gouvernement, devant la crise inextricable dans laquelle il semble placé. "Comme c'est parti, Barnier va finir par lâcher le morceau. Le mec peut faire un bras d'honneur", estime ce socialiste. "Qu'est-ce qu'il a à gagner dans cette histoire ? La situation est très tendue". "Mais s'il lâche, ce serait une vraie crise de régime. Ca peut amener au plus lourd", comme la démission d'Emmanuel Macron, s'inquiète-t-il.

En laissant entendre qu’il envisageait une hausse des impôts, Michel Barnier s’est-il piégé tout seul ?

En laissant entendre, sans le confirmer, qu’il pourrait augmenter les impôts en raison de la situation dégradée des finances publiques, Michel Barnier s’est mis à dos toute une partie de la macronie, dont Gérald Darmanin et Gabriel Attal. Mais aussi de la droite, qui a fait du sujet une "ligne rouge" concernant sa participation au gouvernement. Le locataire de Matignon s’est-il piégé lui-même ? Décryptage dans notre article 👇🏻

DECRYPTAGE. Michel Barnier et les impôts : en laissant entendre qu’il envisageait une hausse, le Premier ministre s’est-il piégé tout seul ?

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à la situation politique très tendue en France