Stade Toulousain : disparition de Medhi Narjissi et Helen Tekori, blessure, passage au centre… Matthis Lebel se confie avant le déplacement à Montpellier

Publié le , mis à jour
Recueilli par Arthur Tirat

l'essentiel Il n’a pas pu participer à la finale de la saison passée à cause d’une blessure au dos, mais le Gersois revient en grande forme. Son été, ses objectifs de la saison et sa pige au poste de centre… Matthis Lebel se raconte avant d’affronter Montpellier.

Vous avez vécu une saison 2023/2024 de folie, comment avez-vous réussi à vous remotiver et à redescendre sur terre ?

Il y a eu plusieurs éléments. On a déjà bien profité tous ensemble, on a fait la fête et communié avec nos familles, notre public… C’était fort en émotion. Puis, après ça, le club a traversé une période très compliquée cet été (décès de Helen Tekori, disparition de Medhi Narjissi), cela nous a vite rattrapés et on y pense toujours très fort. Le groupe s’est resserré autour de ça malgré le fait que nous étions "en vacances". Et puis, personnellement, je m’étais fait mal en fin de saison dernière (dos), donc j’avais un petit planning avec le staff médical pour pouvoir me permettre de couper un peu puis vite retourner au club pour me soigner et espérer revenir pour le début de saison.

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Cette blessure vous a donc occupé l’esprit pendant l’été…

Forcément, je me suis blessé et je n’ai pas pu participer à la finale… J’ai su en profiter, c’était très bien mais dans un coin de ma tête je me disais qu’il fallait que je sois de retour au début de saison prochain. Et les vacances, ce n’est jamais le meilleur moment pour se soigner.

Cette finale manquée, comment l’avez-vous vécue ?

J’étais frustré au début. Ça faisait un petit moment que j’avais un peu mal. Il ne restait pas beaucoup de matchs donc je serrais les dents mais dès que je rentre en demi-finale contre La Rochelle, j’ai pris un plaquage par-derrière. Là j’ai eu mal, j’ai serré les dents pour terminer le match mais une fois que l’adrénaline est redescendue, ça n’allait pas trop. J’avais un petit espoir car on a tout tenté avec le staff, le timing était hyper serré. On a attendu le mercredi pour prendre la décision. Une fois que c’était foutu, le but était d’être avec les copains. J’ai eu la chance de faire tout le voyage, on est partis le mercredi à Marseille pour faire la mise au vert avant la finale. J’étais avec le groupe et j’ai tout donné pour les copains, apportant ce que je pouvais apporter.

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La saison passée, vous avez inscrit 16 essais avec Toulouse, vous regardez ces chiffres ou ce n’est pas vraiment un objectif ?

Surtout, je ne me mets pas d’objectif chiffré car c’est le meilleur moyen de se mettre la tête à l’envers. L’objectif est toujours le même, prendre le maximum de plaisir avec les copains et essayer d’être le plus performant possible pour ne pas pénaliser l’équipe. Si ça doit passer par marquer des essais, tant mieux, parce que ça fait toujours plaisir. Mais si c’est en « chacaillant » un peu plus, il faudra le faire aussi. Aujourd’hui, ça serait beau si on pouvait marquer à chaque match, on n’est pas tous Baptiste Couilloud (rires). Il y a des matchs où ça s’y prête un peu moins et il faut savoir faire autre chose.

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Lors du premier match, à Vannes mais aussi en amical cet été, vous avez évolué en second centre… C’est un poste que vous connaissiez ?

Disons qu’on se rend compte que les matchs sont de plus en plus compliqués et qu’il faut savoir pallier à toutes les éventualités. Et c’est donc intéressant, déjà pour moi, de voir et travailler autre chose. C’est toujours stimulant et ça apporte un autre regard sur ce qu’on a envie de bosser. Car travailler sur le même poste, c’est plus ou moins redondant. Puis le but de cela, c’est de pouvoir pallier à un potentiel pépin d’un copain pendant un match. C’était arrivé en finale de Coupe d’Europe où j’ai fini au centre. Le but, c’est d’être prêt. Et puis ça colle à l’ADN du club de travailler sur cette polyvalence. L’un dans l’autre, tout le monde y trouve son compte. Mais bon, je pense que je vais quand même jouer un paquet de match à l’aile avant de jouer au centre (sourire).

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Cette pige en numéro 13 vous a plu ?

Oui, j’aime bien. Je ne sais pas si j’étais perdu, il faut voir avec les coachs. Mais j’y ai joué quand j’étais beaucoup plus jeune. C’est à ce poste où j’ai appris à aimer le rugby. Quand on grandit, il faut se spécialiser sur un poste où on est plus à l’aise pour essayer d’y jouer au plus haut niveau. Ceci dit, au Stade Toulousain, on a certes un numéro dans le dos mais on a quand même beaucoup de liberté.

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