Gros-plan sur les métiers du spectacle

Durant une journée, la Mounède a lancé un véritable coup de projecteur sur les métiers des arts et spectacles.

«La motivation, la passion et la disponibilité restent les qualités incontournables pour percer dans le spectacle ». Ce propos, -lancé jeudi à la Mounède par un des intervenants du forum des métiers d'arts- fait un peu figure de sésame. Cette journée, organisée pour la première fois par la mission locale, a tenté de répondre le plus précisément possible aux questions et attentes des jeunes. « Beaucoup sont tentés par ces métiers sans en connaître vraiment les ficelles et les obstacles », explique Annie Beringuier, organisatrice de ce forum.

Des coups de pouce

« Je suis passionné par le son et la lumière, note Noré, 24 ans. Mais je suis un peu perdu, je compte bien sur ce moment pour y voir un peu plus clair ». « Moi, c'est l'écriture qui m'attire, ajoute Chloé, 21 ans. J'aimerai beaucoup retrouver par le biais d'ateliers la confiance que j'ai perdue à l'école ».

Toulouse, est par définition, une ville à vocation artistique. « La musique demeure le secteur le plus attractif avec plus de deux mille jeunes inscrits dont la moitié en statut intermittent, précise René Robin, en charge de l'ANPE spectacles sur la ville. Viennent ensuite le théâtre et la danse. Sans oublier les métiers techniques ». Et si le public, les besoins et les compétences sont bien là, les moyens manquent. C'est pourquoi beaucoup de structures existent pour donner un coup de pouce à cette population, euphorique de réussite. Bénédicte Guérin, en charge des relations au TNT, met en garde contre « le miroir aux alouettes » que représente le métier d'acteur. « Monter sur scène est le rêve pour un comédien. Mais pour beaucoup de bonnes volontés, les élus sont rares ».

« Cette journée est un pari qui peut ouvrir aux jeunes de nouvelles perspectives », note Rachida Laakrouchi, de l'atelier Platon. L'essentiel étant de rester curieux et surtout de croire à sa passion ».