Les convoyeurs reprennent le boulot
C'est fini. La grève qui aura duré près de quinze jours s'est achevée hier. Les convoyeurs de fonds de la Brink's et de Ardial, les principales sociétés, ont repris leur camion blindé, leur arme et la direction des banques et supermarchés.
Dès les premières heures, le fourgon de la Brink's a entamé son parcours dans les rues de la ville sous haute surveillance policière. Une voiture de police, avec deux fonctionnaires à bord, fortement armés, ne l'a pas lâché d'une roue.
Pistolet mitrailleur Beretta en bandoulière, les policiers ont suivi les opérations de transfert dans les banques. Les convoyeurs en sont ressortis avec de gros sacs aux formes généreuses. L'approvisionnement des distributeurs de billet a pu reprendre au coup par coup mais il faudra attendre demain et après demain pour que la situation redevienne normale.
Les convoyeurs, qui au terme de quinze jours de grogne, ont pu arracher à leur employeur respectif, une augmentation de 1000 F nets, sous forme de prime de risque, n'ont fait aucun commentaire, hier. Trop occupés à remplir ou vider les coffres des banques.
Aujourd'hui, ils devraient s'intéresser aux coffres des supermarchés qui, avec les banques, devront sûrement desserrer les cordons de la bourse pour prendre en charge une partie de l'augmentation accordée.
Tout n'est pas réglé puisque les convoyeurs réclament toujours de nouveaux gilets pare- balles, l'arrêt du convoyage de nuit et l'augmentation des mesures de sécurité (sas) pour les transferts de fonds dans les banques.
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