Première fête des langues et de la culture

L'école élémentaire Hélène Boucher a organisé une journée culturelle et festive. C'était la première édition de «la fête des langues et de la culture.»

«Nous avons souhaité la préparer conjointement avec l'équipe enseignante et l'Alae dont Charlène Sorribas est la directrice. L'établissement accueille 350 élèves. 14 enfants sont allophones, d'origines diverses. Les parents ont été sollicités et ont répondu présents. Nous en sommes ravis» explique Michèle Larribité, directrice de l'établissement.

28 ateliers ont été proposés aux élèves, dans 17 langues différentes, dont la langue des signes et le langage informatique. Ce sont les parents qui les ont animés, assistés par les enseignants de l'école, des animateurs Alae (Accueil de Loisirs Associé à l'Ecole) notamment.

«Par groupes de 10 à 13 élèves de tous niveaux, chacun a bénéficié de 4 activités distinctes, dans 4 langues ou langages différents. Du chant au sport en passant par la cuisine et bien plus encore. Tout a été réuni pour les éveiller davantage» précise la directrice de l'école.

Dominique, papa d'Orane, en CM1 s'en félicite. «J'ai été agréablement surpris. Je leur ai proposé des activités antillaises, comme la course de sac ou comment faire avancer un pneu. Je leur parlais en créole. Ils me comprenaient.»

L'atelier langue des signes a eu beaucoup de succès. «J'ai appris aux enfants à se présenter, dire bonjour. Puis, nous avons fini avec une chanson très expressive, «Toi plus Moi» de Grégoire. Beaucoup d'émotion s'est dégagée de cette animation. J'en suis fière. C'est une belle initiative», poursuit, Lætitia, maman de Maïly, en CP

Marley, 8 ans, est arrivé du Brésil en décembre dernier : «Je suis content. J'ai beaucoup aimé la langue des signes, la piñata en atelier espagnol et jouer au basket en anglais.»

C'est un repas partage qui est venu agrémenter cette journée. Les parents ayant amené des spécialités. «La journée a été riche, conviviale et émouvante. Elle nous a permis de mettre en valeur les cultures et les langues. L'investissement des parents a été grand. C'est porteur, avec aussi, une belle mise en pratique du vivre ensemble. L'opération sera renouvelée», conclut Michèle Larribité