Du foncier quasi offert à Berrien

Les initiatives pour repeupler les zones désertées ne sont pas chose nouvelle. Certaines communes ont connu de la réussite. Parmi elles, Berrien (Finistère) a fait fureur. L'été dernier, le petit village de 987 âmes a besoin d'attirer des familles et d'augmenter sa population. En cause : une classe menacée de fermeture, après la suppression d'un poste d'enseignant dans l'école élémentaire qui compte alors 73 élèves. Pour s'en sortir, il faut attirer des familles et trouver une dizaine d'enfants de plus à scolariser. Alors le maire, Paul Quémerer, a l'ingénieuse idée de brader une dizaine de lots municipaux à 1 EUR le mètre carré prêt à bâtir. Pari gagné.

L'engouement médiatique est tel que Berrien fait parler de lui à travers le monde. Le village reçoit des centaines de candidatures, venant de France, du Maroc, des Philippines ou des Emirats arabes unis. Un succès inespéré pour la commune, qui lui permet de dépasser le millier d'habitants. Et, surtout, de récupérer la dizaine d'enfants nécessaire pour sauver sa classe.