Automobile : un plan pour «relancer la demande»

Le chef de l’Etat a présenté ce mardi un plan d’envergure d’aide à la filière automobile. Sur les 8 milliards d’euros d’aides cumulées, 1 milliard vise l’achat de nouveaux véhicules par les ménages.

 Etaples (Pas-de-Calais), le 26 mai. Dans une usine de l’équipementier Valéo, où Emmanuel Macron a présenté son plan de relance du secteur automobile.
Etaples (Pas-de-Calais), le 26 mai. Dans une usine de l’équipementier Valéo, où Emmanuel Macron a présenté son plan de relance du secteur automobile. REUTERS/POOL/LUDOVIC MARIN

    « Un plan historique, face à une situation historique que notre pays va avoir à affronter. » Dans ses propos liminaires, lors de sa présentation ce mardi après-midi du plan de relance de la filière automobile, Emmanuel Macron n'a pas minimisé la gravité de la crise. Comme nous le dévoilions dans notre édition du 22 mai, le chef de l'Etat a présenté un plan en trois volets.

    Hausse de la prime à la conversion pour parer à l'urgence. La priorité est de « relancer la demande » pour écouler les quelque 500 000 véhicules (soit une valeur globale de 10 milliards d'euros) stockés dans les concessions et les parkings constructeurs. La « prime électrique », sans conditions de ressources, est donc renforcée, passant de 6 000 à 7 000 euros pour les particuliers ; et de 3 000 à 5 000 euros pour les entreprises et les collectivités. Elle inclut désormais les hybrides rechargeables avec une aide de 2 000 euros. L'objectif de « 100 000 bornes électriques » sur tout le territoire, initialement prévu pour 2022, est lui raccourci d'un an, dès 2021. « Aucun autre pays européen n'a un système aussi ambitieux pour les véhicules électriques et hybride », affirme Emmanuel Macron.