JO de Paris 2024 : pour les sponsors de la compétition, des droits mais aussi des devoirs

Le sponsoring représente un tiers du budget du comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024. Ils sont 52 partenaires domestiques à participer à l’aventure, en plus des sponsors Mondiaux.

Le Comité international olympique (CIO) a lui-même des sponsors, les partenaires mondiaux comme Coca-Cola, particulièrement protégés. LP/Fred Dugit
Le Comité international olympique (CIO) a lui-même des sponsors, les partenaires mondiaux comme Coca-Cola, particulièrement protégés. LP/Fred Dugit

    Partenaires Mondiaux, premium, officiels… Pas facile de s’y retrouver dans la famille des sponsors olympiques qui ne cesse de s’agrandir, avec notamment, au début de l’été, l’arrivée du groupe LVMH (propriétaire du Parisien-Aujourd’hui en France). Pour poser des règles (et des tarifs), il a fallu, au début du projet, établir des « grilles de niveaux de partenariats » avec le Comité international olympique (CIO), qui a lui-même des sponsors (les partenaires mondiaux), particulièrement protégés.

    Figurent notamment dans cette catégorie, la plus huppée, Coca-Cola, Toyota, Allianz ou encore Visa et P&G, des entreprises qui ont des droits de communication internationaux et font des choix d’activations dans les pays qu’ils souhaitent. En France, Coca-Cola va fournir l’ensemble des boissons et Toyota les voitures officielles. Des stratégies décidées par le CIO, souvent pour des durées plus longues qu’une olympiade, sur lesquelles Paris 2024 n’a pas réellement son mot à dire.