Commerce international : le gouvernement veut favoriser l’apprentissage de l’anglais

Le passage de diplômes internationalement reconnus pourrait être financé pour les 18-21 ans.

 ILLUSTRATION. Un cours d’anglais par visioconférence.
ILLUSTRATION. Un cours d’anglais par visioconférence. LP/Christine Mateus

    « Business », tous les Français comprennent ce mot mais la tâche se complique lorsqu'il faut faire des affaires dans la langue de Shakespeare. Dans le cadre d'un plan destiné à relancer les exportations françaises, Édouard Philippe annoncera ce vendredi après-midi des mesures pour booster l'apprentissage de l'anglais.

    Le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian doivent détailler sur le campus de l'Edhec à Croix (Nord) leur stratégie pour redresser la situation. L'Etat devrait financer une certification internationale en anglais - par exemple le TOEFL ou le TOEIC - pour les lycéens ou les étudiants afin qu'ils puissent démontrer leurs connaissances lors de la recherche d'un emploi en France comme à l'étranger.

    Selon RTL, lycéens et étudiants pourraient en bénéficier pendant trois ans. Sachant qu'un test comme celui du TOEFL coûte 206 €, le gouvernement espère négocier des prix de gros pour réduire la facture.

    Pour l'accompagnement à l'exportation, Édouard Philippe devrait confirmer une mesure déjà connue : le regroupement des acteurs de l'exportation, l'agence publique Business France et les Chambres de commerce et d'industrie, au sein de guichets uniques placés sous l'autorité des régions en France. Trois régions (Hauts-de-France, Normandie et Paca) devraient d'ailleurs conclure vendredi un accord avec Business France pour la mise en place de ce dispositif.

    Le commerce extérieur français a bouclé l'année 2017 avec un déficit commercial de 62,3 Mds€.