Législatives anticipées : fâcheries, dissidences… dans le 93, le PCF et LFI jouent « le jeu de la division »

Le parti communiste a apporté son soutien à Alexis Corbière et Raquel Garrido, deux sortants non investis par La France insoumise. En réaction, un militant du mouvement de Jean-Luc Mélenchon se présente dans une circonscription réservée aux communistes.

Montreuil, lundi 17 juin. Soutenu notamment par Marine Tondelier (EELV), Clémentine Autain (LFI) et Olivier Faure (PS), Alexis Corbière (à droite) était au meeting du Nouveau Front populaire… tout comme sa rivale investie par les Insoumis. LP/Olivier Corsan
Montreuil, lundi 17 juin. Soutenu notamment par Marine Tondelier (EELV), Clémentine Autain (LFI) et Olivier Faure (PS), Alexis Corbière (à droite) était au meeting du Nouveau Front populaire… tout comme sa rivale investie par les Insoumis. LP/Olivier Corsan

    L’affaire semblait entendue. Forte de douze députés de gauche sur douze, la Seine-Saint-Denis se pensait à l’abri des bisbilles et des polémiques qu’engendre immanquablement la répartition des circonscriptions entre partis alliés. Les sortants de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes) s’apprêtaient à repartir en campagne sous une nouvelle bannière, celle du Nouveau Front populaire (NFP) pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet.

    C’était sans compter sur la volonté de la direction de La France insoumise de régler quelques comptes avec des figures du mouvement jugées déloyales. Alors qu’ils avaient lancé leur campagne, Raquel Garrido (LFI) et Alexis Corbière (LFI), respectivement élus dans la 5e et la 7e circonscriptions, ont appris que leur parti refusait de les investir, leur préférant deux militants moins médiatiques.