Législatives en Seine-Saint-Denis : la gauche bien partie pour rééditer le « strike » de 2022

Il y a deux ans, la France insoumise, le Parti communiste et le Parti socialiste l’avaient emporté dans les douze circonscriptions du département. À l’issue du premier tour du scrutin anticipé de ce dimanche, le Nouveau Front populaire peut croire à un nouveau grand chelem.

En Seine-Saint-Denis, la France insoumise, le Parti communiste et le Parti socialiste pourraient bien conserver les douze circonscriptions qu'ils détiennent depuis 2022. Le Parisien DA
En Seine-Saint-Denis, la France insoumise, le Parti communiste et le Parti socialiste pourraient bien conserver les douze circonscriptions qu'ils détiennent depuis 2022. Le Parisien DA

    Unie et ambitieuse en 2022, la gauche en Seine-Saint-Denis s’avançait divisée et sans la possibilité de faire mieux pour ce premier tour des élections législatives anticipées. Forte de sept députés insoumis et communistes élus en 2017 dans le département, la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale — regroupant LFI, le PCF, le PS et les Verts — était parvenue il y a deux ans à reconduire tous ses sortants et à faire tomber les cinq circonscriptions alors détenues par le parti présidentiel, les Républicains et l’UDI.

    Les électeurs avaient offert à la coalition le « strike » que Raquel Garrido (LFI) appelait de ses vœux. Malgré les dissidences et les désaccords internes, les formations de gauche réunies au sein du Nouveau Front populaire peuvent plus que jamais croire à un bis repetita le 7 juillet.