COP28 : à Dubaï, premier jour, première avancée

Au premier jour de la COP28, la question de l’entraide entre pays riches et pauvres sur le financement des conséquences économiques du réchauffement climatique a fait l’objet d’une encourageante première adoption.

Ce premier accord, décroché à l'unanimité des participants à Dubaï, résonne comme une première petite revanche pour le très contesté président de la conférence, l’émirati Sultan al-Jaber. ZUMA Press Wire/Beata Zawrzel
Ce premier accord, décroché à l'unanimité des participants à Dubaï, résonne comme une première petite revanche pour le très contesté président de la conférence, l’émirati Sultan al-Jaber. ZUMA Press Wire/Beata Zawrzel

    Vêtu de la tenue traditionnelle des Émirats, une kandoura à la blancheur impeccable, et coiffé d’un keffieh à carreaux rouge, Ahmed Sultan, éminent membre de la délégation du Bahreïn voisin, est aussi perplexe que les visiteurs venus de l’autre bout du monde plantés devant un panneau d’informations et d’orientation à la lecture un poil compliquée. « Je dois rejoindre le pavillon de mon pays mais, d’après ce que je comprends, il va falloir que je marche très longtemps avant d’y arriver… »

    Les allées impeccablement entretenues d’Expo City Dubaï, où les débats de la COP28 ont commencé ce jeudi, sont en effet longues, très longues. Comptez par exemple une bonne vingtaine de minutes, sous un soleil éclatant mais une chaleur anormalement accablante pour cette saison — attribuée aux effets du réchauffement climatique — et flirtant avec les 30 degrés, pour rejoindre d’un bon pas le pavillon France situé à l’autre bout du parc des expositions.