Exploitation du pétrole en Île-de-France : « Il faut arrêter cet acharnement », supplient les écolos

La Seine-et-Marne compte 18 concessions de mines d’hydrocarbures en activité. L’Essonne, quatre. En 2021, près de 60 % de la production française était issue de ce bassin. Des concessions qui, selon la loi, devront prendre fin en 2040.

La société Vermilion exploite plusieurs concessions de mines d’hydrocarbures en Essonne et en Seine-et-Marne, comme ici à Chaunoy-en-Seine (photo d'archive). LP/Yann Foreix
La société Vermilion exploite plusieurs concessions de mines d’hydrocarbures en Essonne et en Seine-et-Marne, comme ici à Chaunoy-en-Seine (photo d'archive). LP/Yann Foreix

    Derrière le grillage, on aperçoit un chevalet basculer de haut en bas. Inlassablement, même le week-end, il vient pomper le pétrole piégé entre 1 500 m et 2 000 m de profondeur. Nous ne sommes ni aux États-Unis, ni aux Émirats arabes unis, mais bien à Itteville, en Essonne.

    Car si, en 1976, Valéry Giscard d’Estaing lançait, « on n’a pas de pétrole, mais on a des idées », le Bassin parisien fait bien l’objet d’une exploitation continue d’hydrocarbures depuis plus de soixante ans. Avec plus 3 000 m de sédiments étendus sur 110 000 km carrés, il est même le plus large bassin sédimentaire de France.