Essonne : 68 kg de cannabis saisis dans la citerne d’un camion espagnol

Le conducteur d’un poids lourd et les deux hommes à qui il venait de remettre la marchandise, dans la zone industrielle de Brières-les-Scellés près d’Etampes (Essonne), ont été interpellés la semaine dernière. Jugés en comparution immédiate ce lundi, les prévenus ont demandé un délai pour préparer leur défense.

Illustration. Les policiers du commissariat d’Étampes ont interpellé un chauffeur poids lourd espagnol après l’avoir vu remettre 60 kg d’herbe de cannabis à deux automobilistes. LP/Arnaud Journois
Illustration. Les policiers du commissariat d’Étampes ont interpellé un chauffeur poids lourd espagnol après l’avoir vu remettre 60 kg d’herbe de cannabis à deux automobilistes. LP/Arnaud Journois

    La drogue, répartie en plusieurs sacs, était dissimulée dans la citerne de son camion. Jeudi dernier, vers 15h30, les policiers du commissariat d’Étampes (Essonne) ont interpellé un chauffeur de poids lourd espagnol après l’avoir vu remettre 68 kg d’herbe de cannabis à deux automobilistes qui l’attendaient dans la zone industrielle de Brières-les-Scellés, commune voisine d’Étampes.

    Les deux conducteurs, celui qui a réceptionné la marchandise et son complice, ont également été interpellés. Selon nos informations, ils ne sont pas originaires de la région d’Étampes. « La drogue et une somme de 15 000 euros ont été saisies, précise une source proche de l’enquête. Cette interpellation a eu lieu malgré le refus d’obtempérer de l’un des conducteurs, qui a foncé sur le véhicule sérigraphié. » La voiture de police a été percutée, mais ses occupants n’ont pas été blessés.

    Trois hommes placés en détention jusqu’au procès

    Après avoir été placés en garde à vue, le chauffeur de 63 ans ainsi que les deux hommes de 30 et 46 ans qui l’attendaient ont été déférés samedi devant le parquet d’Évry-Courcouronnes. Tous les trois ont été placés en détention provisoire, dans l’attente de leur procès en comparution immédiate qui était prévu ce lundi.

    Comme la loi les y autorise, les trois prévenus ont demandé un délai pour préparer leur défense. Le tribunal a ordonné leur maintien en prison dans l’attente de leur procès, prévu le 13 juin prochain.