Législatives : le FN sera présent dans les dix circonscriptions de l’Essonne

 Savigny-sur-Orge, ce mercredi. Le Front national a investi dix candidats pour les législatives en Essonne.
Savigny-sur-Orge, ce mercredi. Le Front national a investi dix candidats pour les législatives en Essonne. LP/C. CH.

    Comme en 2012, le Front national a investi 10 candidats pour briguer les 10 circonscriptions de l'Essonne. Mais le parti de Marine Le Pen n'entend pas faire de la figuration pour les élections législatives qui se tiendront en juin prochain. « Nous pouvons créer la surprise, martèle Audrey Guibert, la secrétaire départementale du FN. Nous pouvons être présents au second tour dans les 10 circonscriptions et surtout gagner un ou deux députés. » Ce mercredi après-midi, elle a présenté à la permanence du parti à Savigny-sur-Orge les candidats officiellement investis pour tenter de remporter une place à l'Assemblée nationale.

    « Nous affichons une moyenne d'âge de 32 ans, détaille Audrey Guibert. Sur les 10 investitures, 6 ont été accordées à des femmes. Nous sommes tous issus de la société civile et la plupart d'entre nous sont élus, municipaux ou régionaux. Nous sommes des femmes et des hommes de conviction et à l'Assemblée nationale, nous serons force de proposition pour protéger la France. »

    Une grande partie des candidats investis n'en est pas à sa première campagne. Certains étaient déjà en course aux législatives de 2012, et plusieurs d'entre eux ont tenté leur chance aux dernières élections départementales et régionales (le FN 91 a gagné 3 sièges au conseil d'Ile-de-France).

    S'ils se disent « prêts et déjà pleinement dans la campagne contrairement à nos adversaires », tous sont aussi mobilisés pour l'élection présidentielle. « Notre priorité est que Marine Le Pen soit élue, poursuit Audrey Guibert. Cette opportunité est réelle. Si c'est le cas, il nous faudra ensuite remporter les législatives pour disposer d'une majorité présidentielle. »

    Elle appelle donc « tous les patriotes de droite ou de gauche » à rejoindre le FN. « Tous les jours quasiment, nous sommes sur les marchés et nous enregistrons un pic d'adhésions et de personnes qui souhaitent nous rencontrer pour discuter de nos idées, assure Audrey Guibert. Les autres candidats sont à bout de souffle, nous avons une longueur d'avance. » Aux législatives de 2012, aucun candidat frontiste n'avait franchi le second tour.