Sauter à l’eau depuis un pont, une pratique interdite : « Les gens ne savent pas ce qu’il y a au fond… »

Se jeter dans la rivière ou un lac depuis un viaduc ou une passerelle, l’idée peut être grisante mais elle est surtout inconsciente. Un tel saut comporte des risques souvent sous-estimés. Parfois confrontés à des accidents graves, en plus de la prévention, les maires frappent au portefeuille pour stopper ces baignades dangereuses.

L’été, dès que la chaleur se fait ressentir, les jeunes viennent chercher des sensations fortes en sautant depuis le pont de l’Aisne, à Choisy-au-Bac, dans l'Oise. (Archives) LP/E.J.
L’été, dès que la chaleur se fait ressentir, les jeunes viennent chercher des sensations fortes en sautant depuis le pont de l’Aisne, à Choisy-au-Bac, dans l'Oise. (Archives) LP/E.J.

    Grosses chaleurs et envie d’adrénaline : un cocktail qui pousse de nombreux jeunes à se retrouver à Choisy-au-Bac, dans l’Oise. Ici, entre le pont de l’Aisne, le pont du Francport et le viaduc Oise-Aisne, il y a de quoi satisfaire les amateurs de sensations fortes. Il est pourtant formellement interdit de sauter depuis l’un de ces trois ouvrages.

    Le problème, outre le choc thermique, c’est la profondeur. Et les morceaux de ferraille, dissimulés sous l’eau et invisibles à l’œil nu, qui peuvent s’avérer fatals. « Heureusement, il n’y a pas eu d’accidents graves ces dernières années, si ce n’est un jeune qui avait été blessé il y a trois ans après avoir sauté du viaduc, haut de 12 m », développe le maire (sans étiquette) Jean-Luc Mignard.