Adolescente tuée à Nantes : un suspect en garde à vue

Le corps avait été découvert dans les décombres d’une maison incendiée. L’individu aurait été identifié dans les fichiers de la police judiciaire à partir de traces ADN prélevées sur la scène de crime.

 Selon les premiers éléments de l'enquête, le suspect aurait déclenché l'incendie pour effacer les traces de son crime.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le suspect aurait déclenché l'incendie pour effacer les traces de son crime. Google Street View

    Une semaine après la découverte d'une adolescente morte dans les décombres d'une maison calcinée, à Nantes (Loire-Atlantique), les enquêteurs ont interpellé un suspect. Ce sont les relevés de la police technique et scientifique, selon le quotidien Presse-Océan, qui ont permis d'identifier l'ADN de l'individu, déjà fiché par la police judiciaire. L'homme a été placé en garde à vue.

    Le jeudi 20 août, vers 18 heures, les pompiers avaient découvert le corps en intervenant pour éteindre un incendie qui s'était déclaré dans les combles d'une maison d'un étage, dans le centre-ville de Nantes. le procureur adjoint, Olivier Bonhomme, avait précisé vendredi que la maison était « en réfection et inoccupée », et que « deux départs de feu avaient eu lieu à deux endroits différents ».

    Sortie pour aller chercher un colis

    La jeune fille, qui habitait à environ 200 mètres, était sortie de chez elle pour aller chercher un colis, selon le magistrat. « Elle devait y aller à 16 heures. Ne la voyant pas rentrer à 17 heures, sa mère s'est aussitôt inquiétée », avait déclaré le représentant du parquet, confirmant une information de la presse locale.

    Le corps a été découvert moins d'une heure après. « Le crime a donc été commis dans un temps court. Et l'incendie était sans doute destiné à masquer des traces », avait précisé le procureur adjoint. Le corps ne présentait « aucune trace de lésion mortelle » et « l'hypothèse d'une mort par strangulation semble la plus probable », avait encore indiqué Olivier Bonhomme.

    Le parquet de Nantes avait ouvert une enquête pour homicide volontaire, confiée à la brigade criminelle de l'antenne de police judiciaire.