Affaire Auradou-Jegou : de la soirée à l’hôtel, les récits diamétralement opposés des joueurs et de la plaignante

Les dépositions des deux rugbymen et de la femme les accusant de viol, auxquelles Le Parisien a eu accès, révèlent deux versions des faits présumés survenus à Mendoza (Argentine), dans la nuit du 6 au 7 juillet. Voici ce que contiennent ces auditions.

Hugo Auradou (à gauche) et Oscar Jegou à Mendoza (Argentine), le 12 août. Les deux joueurs ont été libérés sous conditions mais restent mis en examen. Reuters/Ramiro Gomez
Hugo Auradou (à gauche) et Oscar Jegou à Mendoza (Argentine), le 12 août. Les deux joueurs ont été libérés sous conditions mais restent mis en examen. Reuters/Ramiro Gomez

    Assignés à résidence depuis le 17 juillet, Hugo Auradou et Oscar Jegou ont été libérés sous conditions par le ministère public de Mendoza ce lundi. Les deux rugbymen de 21 ans restent mis en examen pour viol aggravé en réunion et ne peuvent quitter l’Argentine le temps de l’enquête.

    Le parquet a considéré que « la première version de la plaignante (sa déposition en date du 7 juillet) a été affaiblie par divers éléments » et pointé des « contradictions notoires » et des « zones grises » dans le dossier, considéré comme trop faible pour justifier le maintien en détention.