Un jet privé disparaît après avoir franchi l’espace aérien français et s’écrase dans la Baltique
L’appareil, un Cessna 551 parti d’Espagne, aurait cessé de répondre après avoir franchi l’espace aérien français. Il s’est finalement écrasé dans la mer Baltique, après avoir été suivi par plusieurs avions de chasse.
C’est un drame que les internautes ont pu suivre en direct ou presque. Celui du crash d’un avion, désormais confirmé, comme le laissaient malheureusement craindre les dernières données de vol de l’appareil. Selon les informations du journal Bild, l’avion avait décollé depuis Jerez, au sud de l’Espagne. Immatriculé en Autriche, il était censé atterrir en Allemagne, à Cologne. Mais rien ne s’est déroulé comme prévu.
Le contact a très vite été perdu avec l’appareil, peu après avoir franchi la frontière avec la France. L’avion, un Cessna 551, a été escorté par la police du ciel française puis allemande pendant son passage dans les espaces aériens belge, luxembourgeois puis allemand.
« Alerté par les autorités espagnoles de probables difficultés de pressurisation de l’appareil, le Centre national des opérations ariennes (CNOA) de Lyon Mont Verdun a ordonné le décollage sur alerte d’un Rafale », mais « les tentatives de contact radio se sont révélées infructueuses » et « les contacts visuels n’ont pas permis d’observer une quelconque activité dans le cockpit », détaille l’armée de l’Air française dans un communiqué. En Allemagne, à l’approche de Cologne, un Eurofighter de la Lutwaffe a pris le relais pour surveiller l’avion.
Finalement, aux alentours de 19h45, l’avion a commencé à chuter à une vitesse vertigineuse de 8 000 pieds par minute (40 m/s environ), au-dessus de la mer Baltique. L’appareil est tombé « lorsqu’il s’est retrouvé à court de carburant », a précisé Lars Antonsson, le chef des secours suédois partis à la recherche de l’appareil. Selon le journal Bild, quatre personnes étaient à bord de l’appareil, le pilote, un homme, une femme et leur fille, sans que leur nationalité ne soit connue.
Un drone survole la zone du crash
Selon Lars Antonsson, les équipes de secours lettones dirigent les opérations sur le lieu du drame, avec l’aide d’un avion et d’un hélicoptère des gardes-côtes suédois. « Aucun reste humain n’a été retrouvé », a-t-il précisé. Johan Wahlström, porte-parole de l’administration maritime suédoise, a confirmé dimanche soir à la télévision publique suédoise SVT que « de petits morceaux d’épave et des nappes de pétrole » ont été repérés par un avion sur place. Un drone a également été envoyé ce lundi matin dans la zone, rapporte le quotidien suédois Dagens Nyheter, dans le but de retrouver les corps des victimes.
Les raisons du drame restent inconnues pour le moment. « Nous n’avons aucune explication, nous ne pouvons que spéculer », a encore ajouté Lars Antonsson. « Mais à bord, ils étaient clairement dans l’incapacité » de réagir. Les autorités lettones n’ont fait aucune déclaration concernant le crash.
