«Nos recommandations ont été dévoyées !»

Le député socialiste de l'Isère se range du côté des syndicats de magistrats. « Ils ont raison de s'opposer à ces tests psychologiques. Dans le cadre de la commission d'Outreau, nous avons beaucoup travaillé sur la formation et c'est pour cela que nous avons proposé la mise en place d'évaluations tout au long de la carrière des magistrats. Nous étions favorables à l'intervention d'un psychologue, à la fin de la scolarité, pour estimer de manière globale la capacité d'un élève à exercer la fonction de juge unique. Pas du tout au moment du recrutement.  En instaurant des tests de personnalité lors du concours d'accès à l'Ecole nationale de la magistrature, face à des jeunes en construction psychologique, nos recommandations ont été dévoyées ! »