Procès de l’accident de Millas : la défense de la chauffeuse du car mise à mal par les conducteurs du train

Agents de la SNCF qui conduisaient le TER, témoins, tous sont formels : le passage à niveau était bien baissé quand le bus de ramassage scolaire s’est engagé sur les voies. Six collégiens avaient été tués lors de la collision du 14 décembre 2017 dans les Pyrénées-Orientales.

La conductrice du car scolaire qui avait percuté un TER en 2017 à Millas près de Perpignan est jugée depuis lundi à Marseille. Photo d'archive du 15 décembre 2017. AFP/Raymond Roig
La conductrice du car scolaire qui avait percuté un TER en 2017 à Millas près de Perpignan est jugée depuis lundi à Marseille. Photo d'archive du 15 décembre 2017. AFP/Raymond Roig

    Ils sont formels ! La barrière du passage à niveau 25 était baissée avant le choc entre le bus de ramassage scolaire et le train qu’ils conduisaient. Au troisième jour du procès de l’accident de Millas (Pyrénées-Orientales), qui avait causé la mort de six collégiens et des blessures pour 17 autres, le 14 décembre 2017, la défense de Nadine O. la conductrice du bus, qui maintient que cette barrière était ouverte lors de son passage, a été de nouveau mise à mal ce mercredi 21 septembre dans la matinée.

    Après les témoignages, lundi, de deux témoins directs, qui étaient dans leur utilitaire de l’autre côté du passage à niveau et qui ont vu les barrières fermées, les déclarations, devant le tribunal correctionnel de Marseille (Bouches-du-Rhône), des deux agents de la SNCF, qui se sont constitués partie civile, sont concordantes.