Socayna, tuée par une balle perdue à Marseille : « On a affaire à des fous »

Une nouvelle fois la violence aveugle des gangs à Marseille a fait une victime collatérale, une jeune femme touchée d’une balle perdue dimanche chez elle. D’abord déclarée en état de mort cérébrale, elle est décédée, a annoncé le parquet ce mardi matin. Un drame qui sidère le quartier.

Le règlement de comptes qui a fait une victime collatérale — une jeune femme en état de mort cérébrale lundi 11 septembre — a provoqué la stupeur des habitants de la résidence Saint-Thys, à Marseille. PhotoPQR/La Provence/Franck Pennant
Le règlement de comptes qui a fait une victime collatérale — une jeune femme en état de mort cérébrale lundi 11 septembre — a provoqué la stupeur des habitants de la résidence Saint-Thys, à Marseille. PhotoPQR/La Provence/Franck Pennant

    La jeune femme de 24 ans atteinte en pleine tête par une balle perdue, ce dimanche soir à Marseille, est décédée, annonce le parquet ce mardi matin. Socayna travaillait dans sa chambre devant son ordinateur en buvant un verre de lait dans son appartement du troisième étage de la cité Saint-Thys, une résidence tranquille du Xe arrondissement de Marseille, quand elle a été frappée de plein fouet. Une nouvelle victime collatérale de la sanglante guerre que se livrent à coups de Kalachnikov les gangs pour le contrôle des points de vente de la cité phocéenne.

    Socayna avait été transportée à l’hôpital de la Timone par les marins-pompiers, où son état de mort cérébrale avait été constaté et annoncé aux proches. Sa mère, présente dans la chambre au moment de la fusillade, et sa petite sœur ont été prises en charge par les services d’aide psychologique. Depuis, le décès de la jeune femme a été annoncé.