Viol en réunion filmé à Toulouse : quatre personnes interpellées

Lundi 17 septembre, « au moins deux vidéos » avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, d’abord Snapchat puis Twitter, montrant le viol collectif d’une jeune femme à la sortie d’une discothèque.

 Les images avaient été bloquées par la plateforme Pharos du ministère de l’Intérieur, dédiée aux contenus illicites circulant sur Internet (capture d’écran).
Les images avaient été bloquées par la plateforme Pharos du ministère de l’Intérieur, dédiée aux contenus illicites circulant sur Internet (capture d’écran). Twitter/PoliceNationale

    Plusieurs vidéos des faits avaient été diffusées sur les réseaux sociaux. Quatre personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans le cadre d'une information judiciaire pour « viol aggravé en réunion » après l'agression filmée d'une jeune femme à la sortie d'une discothèque, dans l'agglomération de Toulouse (Haute-Garonne), a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête.

    Aucun détail n'était immédiatement disponible sur le profil des personnes interpellées. La victime, âgée de 19 ans, avait porté plainte et une information judiciaire avait été ouverte mi-septembre pour des faits de viol en réunion mais aussi pour l'enregistrement et la diffusion d'images du viol sur les réseaux sociaux.

    Lundi 17 septembre, « au moins deux vidéos » avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, d'abord Snapchat puis Twitter, montrant le viol collectif d'une jeune femme à la sortie d'une discothèque. Ces images, notamment partagées par le blogueur controversé Bassem Braiki, ont ensuite été bloquées par la plateforme Pharos du ministère de l'Intérieur, dédiée aux contenus illicites circulant sur Internet. La police nationale avait rapidement demandé de « ne pas relayer ces vidéos ».

    Quatre hommes de 25 à 30 ans

    Selon La Dépêche du Midi, les faits remonteraient à la nuit du samedi 15 au dimanche 16 septembre et se seraient déroulés à Balma, une commune à l'est de l'agglomération toulousaine. Dans les vidéos, on peut voir la victime subir les assauts de quatre hommes âgés de 25 à 30 ans.

    La brigade numérique de la gendarmerie, basée à Rennes, avait alerté les gendarmes de la Section de recherche de Toulouse, en charge de l'enquête, « sur la diffusion de ces images », selon la gendarmerie toulousaine. Les personnes qui ont tourné les images du viol collectif sont passibles de lourdes peines de prison pour complicité et celles qui les ont diffusées de cinq ans d'emprisonnement, selon le code pénal.