Toulouse : vidéos d’un viol en réunion sur les réseaux sociaux, quatre hommes recherchés

La police a pu bloquer rapidement les vidéos mettant en scène le viol d’une jeune fille, commis ce week-end sur le parking d’une boîte de nuit de Balma.

 L’enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Toulouse (illustration) ;
L’enquête a été confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Toulouse (illustration) ; AFP/Sylvain Thomas

    Quatre hommes sont activement recherchés par la police après la diffusion sur les réseaux sociaux, lundi, de trois vidéos montrant un viol collectif à la sortie d'une discothèque, près de Toulouse (Haute-Garonne), rapporte France Bleu Occitanie.

    Les images sont insoutenables. Sur les trois séquences diffusées sur l'application Snapchat, puis Twitter, de nombreux internautes ont découvert lundi le calvaire d'une jeune femme violée par quatre hommes âgés de 25 à 30 ans.

    Les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche, sur le parking d'une boîte de nuit de Balma, dans la banlieue toulousaine. Très rapidement, les forces de l'ordre ont été alertées par de nombreux internautes de la diffusion de ces images sordides.

    Enquête ouverte pour « viol en réunion »

    Un tweet de la Police Nationale a ainsi indiqué que les « services compétents ont été saisis ».

    La brigade numérique de la gendarmerie, basée à Rennes, et la plate-forme Pharos, implantée au siège de la direction centrale de la police judiciaire, ont été dans un premier temps saisis pour bloquer les contenus sur les réseaux sociaux.

    L'enquête a ensuite été confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Toulouse, précise France 3 Occitanie. Une enquête pour « viol aggravé en réunion » a été ouverte, a annoncé le parquet de Toulouse.

    Le parquet de Toulouse précisait mardi après-midi que la victime du viol en réunion avait été identifiée. Elle a été auditionnée par les gendarmes. Les faits ont été confirmés par la victime, selon la porte-parole du parquet. Il s'agit d'une jeune femme de 19 ans qui serait originaire du Tarn. Ses quatre agresseurs n'avaient pas encore été identifiés à ce stade de l'enquête.